[quote][b][url=/v3/forum/forces-navales-7/topic/les-bpc-de-classe-mistral-un-outil-fantastique-456/?post=45227#post-45227]pilou[/url] a dit le 11/12/2009 à 12:15 :[/b] [url]http://www.francesoir.fr/europe/2009/11/25/marine-ruse-navire-francais.html[/url] [quote][b]Quand le "Mistral" souffle sur Saint-Pétersbourg[/b] Le navire tricolore mouille en Russie depuis lundi pour y être inspecté sous toutes les jointures par l’état-major. A la clé, un contrat de plus de 900 millions d’euros. Il y a encore quelques années, on aurait frôlé la troisième guerre mondiale. Un bâtiment de guerre tricolore s’approchant des côtes soviétiques aurait en effet immédiatement essuyé les tirs nourris de l’armée rouge. Mais, lundi, c’est en toute quiétude que le porte-hélicoptères Mistral de la Marine nationale a accosté à Saint-Pétersbourg. Mieux, le fier navire a été accueilli avec égards et curiosité ! Et pour cause, la Russie s’apprête à acheter un exemplaire de ce bâtiment de projection et de commandement (BPC). Un événement pour Moscou, qui n’a pas pour habitude de faire ses emplettes auprès des industries d’armement étrangères, qui plus est concernant un matériel aussi imposant (et accessoirement « certifié Otan »). Ce marché sans précédent devrait connaître d’autres développements. Ainsi que le révélait France-Soir le 24 septembre, Moscou devrait négocier un important transfert de technologie à la faveur de ce contrat. En clair, la Russie pourrait construire au moins trois autres exemplaires de ce BPC dans ses propres chantiers navals de Saint-Pétersbourg. Une aubaine pour la France puisqu’un modèle de type Mistral s’affiche à près de 300 millions d’euros, prix catalogue. Une industrie touchée-coulée L’intérêt manifesté par la marine moscovite pour le Mistral en dit long sur « l’état de déliquescence de l’industrie militaire navale russe », pour reprendre le commentaire peu flatteur d’un conseiller du ministère de la Défense à Paris. Curieuse façon de faire l’article. Et gare tout de même, car le cuirassé Potemkine est peut-être passé par le fond, mais la marine russe aligne encore 300 navires de combat, dont 59 sous-marins, parmi lesquels 8 SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, à même de cracher le feu nucléaire). La Royale, elle, dispose à peine du tiers de cette flotille, dont 4 SNLE. Couteau suisse flottant Avec un BPC, la Russie deviendrait l’heureuse propriétaire d’une sorte de couteau suisse flottant. Le Mistral, comme son frère jumeau le Tonnerre, assure des missions opérationnelles, permet de projeter les troupes, et offre un véritable centre de commandement. Le bâtiment peut accueillir 6 hélicos, 4 chalands de débarquement, 13 chars Leclerc et une centaine de véhicules. Cet état-major embarque encore 450 militaires et dispose d’un hôpital de 69 lits. Mais les Russes ne lorgnent pas uniquement sur un gadget militaire géant qui viendrait compléter leur panoplie. Un navire de type Mistral permettrait « d’accroître considérablement la combativité et les capacités de la marine », a reconnu son chef d’état-major, l’amiral Vyssotski. Selon ce galonné, un tel bâtiment « aurait permis à la flotte russe de la mer Noire d’accomplir sa mission en 40 minutes au lieu de 26 heures lors des événements d’août 2008 », à savoir la guerre russo-géorgienne. Nicolas Sarkozy s’était personnellement investi pour mettre fin à ce conflit. C’est peut-être un navire de guerre made in France qui permettra aux Russes d’emporter la victoire encore plus rapidement la prochaine fois. [/quote][/quote]