[quote][b][url=/v3/forum/europe-14/topic/arm%C3%A9e-de-lair-fran%C3%A7aise-266/?post=42112#post-42112]rafighter[/url] a dit le 15/12/2008 à 16:02 :[/b] [quote] Dans une interview sur le site de l'Armée de l'air , le commandant Franck Arnaudon, pilote d'hélicoptère EC725 Caracal à l'escadron d'hélicoptères 1/67 "Pyrénées" de Cazaux détaille les conditions dans lesquelles il a été déployé le 6 décembre sur la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic , à la pointe de la Bretagne. Ce n'est pas une petite affaire, car ce déplacement concerne neuf personnes (deux pilotes, quatre mécaniciens, un mécanicien navigant, deux plongeurs) et 900 kg de matériel. Rappelons que l'indisponibilité des derniers hélicoptères SA321 G Super-Frelon de la Marine impose que la mission de sauvetage lointain en mer soit assurée par les Caracal de l'Armée de l'air, tant que les NH90 de la Marine ne sont pas entrés en service. Dans cet entretien, Franck Arnaudon explique que sa première mission a consisté à valider les compétences de deux pilotes de la marine déjà formés sur Caracal à Cazaux. Ce qui a pris quelques jours. Puis les pilotes de l'Armée de l'air devront se refamiliariser avec les spécificités du sauvetage en mer à longue distance (500 km de la base), qu'ils connaissent déjà pour l'essentiel. Cet échange croisé de compétences permettra concrètement à plusieurs équipages des deux armées de prendre l'alerte pour cette mission très spécifique, volet essentiel de l'action de l'État en mer. http://www.lepoint.fr/actualites-monde/precisions-sur-les-missions-des-caracal/1648/0/299887[/quote] [quote]Un hélicoptère EC725 Caracal de l'armée de l'air s’est déployé depuis près d’une semaine sur la base aéronavale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic pour assurer des missions de sauvetage en haute mer, avec la Marine nationale. Le commandant Franck Arnaudon, pilote de Caracal à l'escadron d'hélicoptères (EH) 1/67 "Pyrénées" de Cazaux, revient sur cette semaine. Interview. Comment s’est déroulé le déploiement sur la base aéronavale? Fin novembre, nous avons reçu l’ordre de l’état-major de l’armée de l’air de nous mettre en place sur la BAN de Lanvéoc-Poulmic pour assurer la mission Secmar (secours maritime) qui implique la recherche, le secours et le sauvetage en mer. Le samedi 6 décembre, dans la matinée, neuf personnes se sont déployées avec l’hélicoptère EC725 Caracal et 900 Kg de matériel: deux pilotes dont moi-même, un mécanicien navigant, deux plongeurs et quatre mécaniciens pour la mise en œuvre de l’appareil. Une fois sur place, quel a été le programme ? Dès notre arrivée, dans l’après-midi, nous avons travaillé avec les deux pilotes de la Marine nationale, déjà formés sur le Caracal à Cazaux. Avant de prendre l’alerte, ils doivent effectuer un entrainement sur l’appareil. Leur qualification s’est achevée aujourd’hui. La semaine prochaine, nous allons entamer notre qualification Secmar, assurée cette fois-ci par les pilotes de la Marine. Cet échange de savoir-faire illustre bien la coopération interarmées… Effectivement, l’armée de l’air possède l’expertise de l’appareil Caracal pour délivrer la qualification aux marins. La Marine nationale, quant à elle, forme les pilotes de l’armée de l’air dans son domaine de compétence : les missions Secmar. Concrètement, nous serons en mesure de prendre l’alerte sous peu. En quoi consiste la qualification Secmar ? Pour nous, il s’agit plutôt d’une validation puisque sur la base aérienne de Cazaux, nous sommes déjà susceptibles d’intervenir en vue d’un sauvetage en mer. L’entraînement consiste essentiellement à évoluer avec un bâtiment naval pour exécuter du treuillage et pour transporter du materiel. Il se déroule principalement de nuit. Cette expérience de la mission Secmar est une valeur ajoutée à notre cœur de métier pour les hélicoptères, à savoir la mission Resco (recherche et sauvetage au combat). Quels sont les atouts du Caracal pour la mission Secmar ? Le Caracal est un appareil extrêmement polyvalent qui possède de nombreux atouts pour ce genre de mission. Son rayon d’action étendu lui permet d’aller jusqu’à 250 nautiques, soit environ 500 kilomètres, un avantage en haute mer. Ensuite, son système intégré est perfectionné, notamment le pilote automatique d'une précision remarquable. Le pilotage est rendu plus facile même par mauvais temps et en basse altitude. De plus, le Caracal dispose d’un système de double treuil, ce qui fait défaut à la plupart des hélicoptères en cas de panne technique. L'EC725 possède aussi une capacité d’emport importante : environ trois tonnes de charge offerte. Enfin, en termes de sécurité, notre appareil a un bel avantage, la probabilité de subir une panne étant bien inférieure aux autres types d’hélicoptères. http://www.defense.gouv.fr/air/base/breves/2008/decembre/rencontre_avec_un_pilote_de_caracal[/quote][/quote]