[quote][b][url=/v3/forum/forces-terrestres-8/topic/les-parachutistes-202/?post=38316#post-38316]ex-faun[/url] a dit le 16/08/2007 à 21:29 :[/b] Bonje crois que là je dois intervenir an tant qu'ancien PARA :beret: Pour le dorsal (parachute principal), tu n'a pas le choix, il est accroché à un câble dans l'avion et quand tu saute il s'ouvre tout seul 8) Le ventral, que tu dois ouvrir au moins une fois dans ta vie de para, c'est le cauchemar du parachutiste, même expérimenté. :desesp: En effet pour le sortir tu tires sur la poignée posée dessus quand le dorsal ne marche pas. Normalement si tu l’ouvres c'est que tu tombes trop vite Le dorsal est en torche ou tu a des doubles voire triple coupoles cad des cordes ou suspentes qui passent par-dessus la voile suite a un défaut de pliage, a chaque coupole tu divise par deux la surface portante et augmente d’autant la vitesse de chute. Ps : chaque plieur « signe » sa voile donc le « coupable » est toujours retrouvé Le petit ressort que est dedans pousse la voile devant toit (à 1 m environ) et la vitesse de chute la gonfle immédiatement. bref il te sauve la vie. :no1: ps : le manuel précise :journal: que tu doit avant [b]IMPERATIVEMENT LARGER [/b]ton dorsal en libérant deux mousquetons prévus a cet effet. Faute de quoi le ventral monte, et avec le vortex crée par la vitesse de chute s'enroule immanquablement autour du dorsal, et là tu tombe encore plus vite (j'ai vus de mes yeux un accident de ce type à Pau, c'est fatal dans 99% des cas)) :desesp: Vous imaginez le sang froid nécessaire surtout quand on connaît le temps de réaction sur un largage à 400 m cad moins de 10 secondes. :fou: Maintenant à l'exercice c'est une autre histoire qui se rapproche plus de la technique du cerf-volant et de la distinction entre ceux qui on de la chance et les autres En effet ton dorsal étant bien ouvert, tu chute à petite vitesse (environ 5 m secondes) donc quand tu éjecte le ventral, il n’y a pas assez de vitesse pour le gonfler et il tombe comme un beau « dégueuli » devant toi (terme utilisé à l’instruction). :help: Du dois donc rapidement prendre les deux suspentes principales et : « Branler le Mamouth » (c’est aussi le terme de l’instruction), cad tirer comme un âne sur les deux sangles principales en écartant les bras vers l’arrière pour ouvrir la voile afin qu’elle se gonfle et s’envole devant toi. Si t’est un para Psyco ou trops mou, ou que tu fais partis de ces 5 % repérés pour un quotient intellectuel assez faible pour être compatible avec le combat en double 0 des troupes de marines, deux conséquences classiques (près de 10 % des cas) 1 / la voile s’ouvre sous tes jambes, fait un beau papier cadeau, avec toi au milieu : Tu est condamné à atterrir en « aveugle » sans savoir quand tu retrouveras la mère terre. Monte sur une tour de 5 m et saute les yeux bandés, et tu comprendras qu’au mieux tu te fais une cheville, au pire le coccis (on appelle ça joliment se faire enc… par les taupes). :siffle: 2 / la voile te passe intégralement entre les jambes et s’ouvre dans ton dos : la loi de la physique étant ce qu’elle est tu te retrouve à l’horizontale, voir la tête en bas… Pour comprendre encore une fois cette douce sensation, imagine toi sauter de la même tour de 5 m sur un sol en doux gazon rocailleux avec un atterrissage au choix à plat ventre, au pire sur la tête… Je te passe bien sur les détailles sur cette minute 30 de descente délicieuse ou les deux sangles du ventral te soulevant par l’entrejambe on fait de toi un digne successeur de Farineli :merlin: Tu comprendras qu’après le premier saut, les « accompagnateur » des breuvetants sont « dispensés » de ce charmant exercice… (je fut deux fois accompagnateur et donc passé trois fois par Pau). [b]Je tien a préciser que cette descente d'exercice se fait bien avec les 2 parachutes ouverts[/b], malgrès les déséquilibres que ça importe (on aterris le plus souvent sur le c... mais a toute petite vitesse) [b]De plus un saut en temps de paix se fait à 400 m, [/b](800 pour les USA et les russes) [b]et la légion saute a 150 m en temps de guerre [/b](les Para classiques rarrement en dessous de 250) donc pas de système de sécurité auto en cas de soucis car en dessous de 300 m si tu à un pepin tu auras rejoint mère nature avant que le ventral ne s'ouvre. les Français sont recordmans du monde sur deux point : la vitesse de sortie de l'avion (technique consitant a se tenir collé et sauter en "chenille" pour s'ecarter en poussant sont prédécesseur en sortant de l'avion) qui permet un largage moins dispersé Laltitude de largage (personne ne saute plus bas) le tout partant d'un consta simple, plus tu reste longtemp en l'air, plus tu a de chance d'être mort avant le sol... Si tu vas plus loin dans l’instruction, il y à encore mieux. Passé 25 sauts tu dois faire un saut sur plan d’eau La technique est simple, pour ne par mourir noyé par ta propre voile, tu dois à 20 m dégrafer ton harnais et sauter dans l’eau à 5 m en t’extrayant du harnais . Là encore entre ceux qui ne verrouillent pas le harnais avec leur bras lors du déclipsage de la sangle ventrale et ceux qui n’on pas la notion des distance clairement établie se retrouvent ammicalement sur la berge pour y trouver une autre occasion d’y apprendre le chant dans les aigus… :bieres:[/quote]