[quote][b][url=/v3/forum/portes-avions-39/topic/quel-avenir-pour-un-second-porte-avion-458/?post=36550#post-36550]rafighter[/url] a dit le 09/04/2007 à 10:40 :[/b] Alors que Brienne vit à l’heure de la présidentielle, la question du deuxième porte-avions (PA2) continue d’agiter les états-majors. Un premier débat interne voudrait mettre en concurrence la deuxième commande des Fremm et le lancement du PA2. L’état-major de la marine évoque, ici, un faux débat qui compare deux produits répondant à une logique capacitaire totalement différente. Un second débat stigmatise la coopération franco-britannique (deux bateaux pour Londres, un pour Paris). Celle-ci se décom­pose en trois niveaux. Premièrement, l’aspect technique. Paris et Londres ont fourni un effort pour parvenir à une convergence à environ 90 % (design), les différences s’observant pour les catapultes et des emplacements spécifiques pour l’emport, sur le porte-avions français, d’armes nucléaires (missiles ASMP, puis ASMPA). Deuxièmement, le niveau industriel. Clairement, le bât blesse avec un Mike Turner (BAE Systems) viscéralement contre une coopération avec les industriels français (il ne voit pas l’intérêt de cette coopération). Aussi l’ensemble Thales-DCN peut-il attendre encore longtemps son pendant britannique BAE-VT Group. Troisièmement, le niveau politique avec une portée symbolique et opérationnelle pour une telle coopération. Pour comprendre l’agenda britannique, l’homme idoine est lord Drayson. Et ce n’est pas un hasard si de secrétaire d’Etat en charge des acquisitions de défense il vient cette semaine d’être promu au rang de ministre délégué en charge de l’équipement de défense et du soutien des forces. Il coiffe le secrétaire d’Etat en charge des forces armées (Adam Ingram) et devient responsable de la politique d’exportation pour l’ensemble du ministre britannique de la Défense. Pour lord Drayson, le dossier du PA2 est à la fois un programme structurant pour réorganiser l’industrie navale britannique et un moyen de réaliser d’importantes économies. Lord Drayson, depuis ces derniers mois, tente donc de faire pression sur un BAE peu coopératif et frappé par des affaires de corruption pour faire baisser ses prix. Ce sont notamment ces problèmes de négociations entre le gouvernement et BAE, ainsi que la perspective de la présidentielle en France et de la succession de Tony Blair (juin 2007), qui figent le passage à la phase contractuelle (Main Gate) pour la construction du bateau. Mais il ne faut pas s’y tromper. Devant l’impatience des médias français et la présence du thème du PA2 dans la campagne présidentielle, qui a tendance à irriter certains milieux londoniens («Plus on en parle, moins la coopération a de chances d’aboutir», nous livre un ingénieur de BAE), les Britanniques confient qu’ils ont impérativement besoin de deux porte-avions. Mais, au final, la Navy et BAE veulent-ils vraiment faire ce porte-avions avec les Français? On peut en douter. source: http://www.ttu.fr/francais/numeros/ttu620.html Rafighter[/quote]