[quote][b][url=/v3/forum/france-29/topic/caract%C3%A9ristiques-rafale-312/?post=26798#post-26798]rafighter[/url] a dit le 09/06/2009 à 18:23 :[/b] Lorsque le programme a été vendu aux politiques, son coût était de combien? Si pour 26 milliards € la dérive est de 4% en 2004, pour 40 milliards €, elle est de combien en 2008? Mes chiffres sont toujours ceux que me donnent les institutions. Tu peux ne pas être d'accord avec ce qu'elles disent, mais tu n'as pas le choix, le reste c'est de la spéculation, et la spéculation et moi, on ne fait pas bon ménage. A relire pour le plaisir, une autre époque, c'est déjà de l'histoire (novembre 2000)... [quote]Le «Rafale», coûteuse arlésienne de l'armée de l'air Les contribuables paieront le nouvel avion de combat 650 millions de francs pièce.. sans son armement. La France n'avait pas les moyens de s'offrir un avion de combat aussi performant que le Rafale. C'est ce que révèle en filigrane le rapport du député Jean-Michel Boucheron (PS) sur le budget de la Défense, qui a été approuvé lundi par l'Assemblée nationale. L'élu breton a fait les comptes: «Au 1er janvier 2000, l'Etat avait dépensé 50 milliards de francs courants depuis 1988 pour le Rafale.» 50 milliards pour un avion qui n'est toujours pas en service et dont le «démonstrateur» a effectué son premier vol en juillet 1986. Il y a bientôt quinze ans! Et ce n'est pas fini, car la première flottille opérationnelle (dix avions) de l'Aviation navale ne sera pas complète avant 2002. L'armée de l'air aura ,elle son premier escadron en 2005. Reports. A la fin de la guerre froide,[u][b] la loi de programmation militaire (1984-88) prévoyait que l'armée de l'air et la Marine nationale auraient 137 Rafale à la fin 2000.[/b][/u] Or, les armées n'en possèdent que cinq. Jean-Michel Boucheron retrace les reports qui font de l'avion de Dassault une véritable Arlésienne de l'aéronautique: «Eté 1991: allongement d'un an en raison du retard pris par le développement du système de navigation et d'attaque. Octobre 1993: décalage de six mois pour des raisons budgétaires. Avril 1994: glissement d'un an. 1995: arrêt de l'industrialisation de novembre 1995 à mai 1997. Septembre 1995: étalement d'un an. Mai 1996: glissement de deux ans et demi. Avril 1998: recul de dix mois...» Pourquoi ces retards? Parce que le budget de la Défense, en baisse constante, est incapable de financer un tel programme. Et qu'en quinze ans, la guerre aérienne a profondément évoluée, modifiant au fur et à mesure les besoins des militaires. [u][b]«Les conséquences financières de l'étalement permanent du programme sont considérables, note le rapporteur. On constate un renchérissement significatif du coût du développement. Le devis a augmenté de plus de 30 % par rapport au chiffre de 1989.»[/b][/u] Il est actuellement estimé à 45 milliards de francs, auxquels il convient d'ajouter 15 milliards à la charge des industriels. C'est-à-dire 60 milliards pour mettre au point l'avion. Reste alors à le produire... La possibilité pour l'Etat de passer des commandes pluriannuelles a certes permis d'obtenir une baisse de 8 % du prix de l'appareil. [u][b]La Délégation générale pour l'armement attend d'autres économies qui devraient contenir le coût de la production à 148 milliards pour 294 avions.[/b][/u] Jean-Michel Boucheron note, avec une pointe de perfidie, que «certains observateurs affirment que le coût total du programme est maîtrisé.» «Ce qui est vrai, à condition de préciser que les dépassements de développement sont acquis, mais que les économies de fabrication sont encore potentielles...» Avec un «coût maîtrisé», le Rafale reviendra quand même aux contribuables à 650 millions de francs pièce. Un prix qui s'entend sans son armement. Or, une bombe moderne, comme l'AASM (armement air-sol modulaire) vaut environ un million de francs pièce. Les retards accumulés ont une autre conséquence: les besoins des militaires ont évolué entre-temps. La guerre du Golfe puis les frappes dans les Balkans ont montré qu'à bord d'un avion de combat moderne, la charge de travail est trop lourde pour un seul pilote. Pour pouvoir tirer des armes de précision dans de bonnes conditions de sécurité, il faut être deux à bord. Plus coûteux, les biplaces prennent peu à peu le pas sur les monoplaces, désormais cantonnés à des missions de défense aérienne. Biplace. Dès l'origine, l'armée de l'air avait souhaité un biplace, mais la Marine a attendu l'été 2000, «soit onze ans après le lancement du programme», pour «se prononcer à son tour en faveur d'une version biplace». Il est vrai que durant la guerre du Kosovo, les marins avaient besoin de trois avions pour larguer une bombe: le premier visait, le deuxième tirait et le troisième ravitaillait les deux autres. «Les conséquences opérationnelles des reports ne sont pas insignifiantes» poursuit Jean-Michel Boucheron. Ainsi les premiers avions qui arriveront à partir de l'été prochain sur le porte-avions Charles-de-Gaulle seront au «standard F-1». C'est-à-dire qu'ils seront incapables de larguer des bombes ou des missiles air-sol, jusqu'à leur mise au «standard F-2». En 2004-2005. http://www.liberation.fr/economie/0101352769-le-rafale-couteuse-arlesienne-de-l-armee-de-l-air[/quote] 148 milliards de francs pour 294 avions soit 22,5 milliards €. Il était prévu qu'il coûte combien le programme en 1989? Merchet - Boucheron quelle équipe! Je suis gentil je m'étale pas sur le reste, bien qu'il y ait matière, ça n'a plus d'importance.[/quote]