[quote][b][url=/v3/forum/forces-terrestres-8/topic/arm%C3%A9e-de-terre-s%C3%A9n%C3%A9galaise-1058/?post=152817#post-152817]ouakamois[/url] a dit le 08/12/2022 à 10:22 :[/b] [size=2][font=bookman old style, new york, times, serif][size=3][font=Helvetica Neue, Helvetica, Arial, sans-serif][url=https://youtu.be/26Q5sHKzz4o]Visite du CEMGA, le Général de Corps d'armée Cheikh WADE à la ZM7[/url] [/font][/size][/font][size=4]Cela date de 2021 et montre bien la tendance.  Ensuite, me concernant, je dirais que les forces armées sénégalaises restent fidèles à leur doctrine de base, sanctuariser le territoire national en tous temps.  Les géopolitiques régionale et sous-régionale imposent une claire lecture, une juste évaluation de la menace et de la nature de la menace.  Au Nord, la Mauritanie avec laquelle un conflit armé a eu en 1989, après de violents massacres de populations négro-africaines surtout d'origine sénégalaises. On ne le sait pas trop, mais à l'époque, les armées sénégalaises faisaient déjà face à un regain d'actions offensives de la rébellion armée du Mfdc dans le Sud (Casamance), ouvertement équipée par la Gambie de Jammeh, la Guinée-Bissau et certaines obédiences qui rêvent toujours d'un Sénégal affaibli voir à terre pour pouvoir tranquillement prospérer. Les actions offensives des armées sénégalaises en Mauritanie avaient calmé les ardeurs d'un Ould Taya qui pensaient pouvoir jouir du soutien d'un Saddam Hussein qui y avait stocké des armées y compris les fameux Scud-B...mal lui en a pris (2 CM170R, un R235, une Al II et au moins un F27-400M mis a disposition de la Zone Nord). Des photos existent mais nous n'avons pas eu l'autorisation des propriétaires sauf pour celle d'un Fouga armé de pod roquette SNEB stationné à Dodji.[/size][/size] [size=4]A l'Est, le Djihadisme s'est ajouté à l'incurie patente d'un état malien déliquescent, les trafics en tous genres et l'insécurité de l'Azawad et une hostilité entretenu d'un état malien obligé de composé avec le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Burkina-Faso pour son économie.[/size] [size=4]Au Sud, le Guinée-Bissau et la Guinée Conakry : les bissau-guinéens habitués à la lutte armée, aux coups d'état, assassinats politiques, avec des stocks d'armes classiques (ex bloc de l'Est), un gouvernement autocratique miné par des rivalités narco-ethniques, une collaboration active avec la branche armée des rebelles casamançais... Emballo, sans doute mouillé à un certain degré lui aussi, essaye tant bien que mal de faire avancer la chose vers un état de droit mais ce n'est pas gagné.[/size] [size=4]La Gambie, très proche du Sénégal par sa tessiture sociale, mais qui a toujours été une épine à l'encontre des intérêts des sénégalais. De Kaïraba Jawara à Adama Barrow, tout est bon pour se jouer du Sénégal. Ensuite courir pour quérir le parapluie sécuritaire sénégalais, ils ont, tous, su le faire: La meurtrière parenthèse Jammeh (22 juillet 1994 -21 janvier 2017) constitue le chemin de croix du Sénégal qui a toujours eu a composer avec ses intérêts propres et multiples actions belliqueuses de ce pouvoir, paradoxalement qui a conduit à la mise en place du plan PUMA (Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers), cela permettant, par le volet socio-économique, de préparer des populations limitrophes à un mieux vivre, loin des nébuleuses incitations politiques.[/size] [size=4]A l'Ouest, le Cap-Vert, petit état sans trop de moyens militaires mais dont l'insularité, la collaboration avec le PALOP, l'OTAN, la DEA, Interpol et la CEDEAO permet d'avoir une certaine stabilité et de bons rapports cordiaux avec son voisin sénégalais où vit une importante communauté cap-verdienne bien intégrée: pour preuve, un des derniers CEMAir sénégalais, le Général Charlemagne Preira est d'origine Cap-verdienne. Notons quand même que les renseignements sénégalais ont récemment aidé le Cap-Vert a détruire une tentative d'installation d'une base d'Al-Qaeda.[/size] [size=4]Les plus gros morceaux et non des moindres restent le trafic international d'armes et de drogues, les côtes maritimes, le ciel ouest- africain sont encore un point de passage privilégié, mais surtout les ressources halieutiques, les hydrocarbures dont les enjeux sont une donne de classe mondiale.[/size] [size=4]Le traitement exige du Sénégal le maximum pour être efficient, efficace dans l'analyse, la prise en compte des besoins en terme de sécurisation de l'exploitation et dans les choix qui seront faits pour l'utilisation des retombées de ces mannes dont le Sénégal et ses voisins ont besoin. Ce qui implique une armée forte, bien formée, bien équipée, bien renseignée et bien commandée...HORIZON 2025! [/size][/quote]