[quote][b][url=/v3/forum/france-29/topic/mirage-iii-s-210/?post=152206#post-152206]geronimo1961[/url] a dit le 09/11/2022 à 20:40 :[/b] Evolution du parc d’avions et diverses modifications dés Mirage Suisse entre 1988 et 1992 Lors de la session d’été 1961, le Parlement décide l’acquisition de 100 avions de combat Mirage III de Dassault. Il s’agit du premier chasseur supersonique (Mach 2) en Suisse. La Suisse équipe le Mirage III S du système de radar TARAN d’origine américaine (Hughes) et du missile radarisé air-air HM-55 «Falco». Les Mirage III sont aussi équipés de 2 missiles airair infrarouges AIM-9P. Le Mirage III S peut être équipé d’un moteur-fusée d’appoint SEPR (Société d’Etude de la Propulsion par Réaction) en remplacement du berceau canon, ce qui permet au Mirage d’atteindre des altitudes stratosphériques. Ce moteur fonctionne avec un mélange de kérosène et d’acide nitrique. Son utilisation n’est pas sans danger. Les dépassements de coûts de la fabrication de l’avion et de l’intégration du système TARAN poussent le Parlement à réduire le nombre d’avions à 57 (36 Mirage III S, 18 Mirage III RS et 4 Mirage III BS). Le Mirage fait l’objet de plusieurs programmes d’amélioration successifs, notamment le programme appelé KAWEST (Kampfwertsteigerung – augmentation de la valeur combative) approuvé par le Parlement en 1985. Ce programme prévoit notamment l’adjonction d’ailerons «canard» et l’intégration de leurres électroniques et anti-infrarouges. Les avions sont modifiés entre 1988 et 1992. Le Mirage III S J-2301 a servi de banc d’essai pour le développement dès 1983. Au début des années 70, le Conseil fédéral écarte un programme d’acquisition visant à renforcer les Troupes ADCA. En 1975, le Parlement approuve néanmoins l’acquisition 66 avions de combat Northrop F-5E et 6 biplaces F-5F pour renforcer la protection de secteur. Les premières machines sont livrées à la fin 1978. L’armement est constitué de deux canons de 20 mm (F-5E) et de deux missiles infrarouge AIM-9P «Sidewinder». Une seconde série de 32 monoplaces et de 6 biplaces complète la flotte entre 1981 et 1985. L’avion vole de façon standard avec un réservoir ventral supplémentaire. Le besoin de disposer de capacités d’héliportage supérieures à l’Alouette III pousse l’Armée à acquérir en 1987 trois Super Puma AS-332 (TH-89), de construction française. En 1991 et 1992, douze machines du même type sont encore achetées.[/quote]