[quote][b][url=/v3/forum/europe-14/topic/belgische-luchtmacht-belgique-117/?post=14027#post-14027]rafighter[/url] a dit le 27/05/2007 à 11:36 :[/b] Deux pilotes de C-130 ne peuvent quitter l'armée pour le privé. Envie de faire carrière dans la composante aérienne de nos forces armées ? C'est vraiment possible surtout si l'on a une "carrure" de commandant de bord de nos principaux avions de transport... Pour l'heure, il y a, en effet, une réelle menace de pénurie. De fait, afin d'assurer toutes les missions de l'ONU et de l'OTAN, il faudrait 16 pilotes de C-130 et 5 pilotes qui puissent être mobilisés en permanence sur les théâtres d'opération. Or, selon le cadre actuel, ils ne sont que 13 et 2. Un carrousel juridique Le "hic" est que plusieurs d'entre eux se sont vu miroiter des conditions de travail et surtout des salaires bien plus attrayants du côté du privé et ils souhaitent donc quitter au plus vite la Défense. Mieux, le ministre de la Défense refusant de les voir partir, ils sont allés devant le Conseil d'Etat qui leur a donné raison. Mais André Flahaut persiste et signe dans son refus. Les commandants Ronny Weltens et Johan Kürten ne veulent cependant toujours pas s'incliner et ont donc relancé la balle du côté de l'institution juridique de la rue de la Science. Le premier nommé y a même déposé un deuxième recours non sans être passé aussi par un référé au civil. Renseignements pris au cabinet d'André Flahaut, le ministre dit ne pouvoir agir autrement car tout départ de la composante aérienne mettrait à mal son opérationnalité. La question n'est, en réalité, pas vraiment neuve : depuis des années, des commandants de bords de la Force aérienne veulent franchir le pas mais l'armée rechigne car elle ne veut pas perdre le bénéfice de formations souvent très longues. Et puis, certaines missions ne pourraient plus être assurées. Mieux payés dans le privé Reste que le salaire d'un pilote comme Ronny Weltens est de 2 300 € nets alors que dans le privé, il pourrait le multiplier par deux ou par trois. Johan Kürten de son côté est sous contrat à durée déterminée jusqu'en 2010 comme officier auxiliaire pilote. Lui aussi a été sollicité par une compagnie à l'étranger et il a également été retenu après avoir passé les tests de sélection. Résultat : un contrat en bonne et due forme les attend tous deux dès l'expiration du préavis à l'armée. Mais les deux pilotes ont besoin d'une démission formelle car s'ils quittaient le 15e Wing, ils pourraient être poursuivis pour... désertion ! "Après 3 mois et autant d'arrêts du Conseil d'Etat qui disent pourtant clairement que le ministre n'a aucun droit légal de nous garder à l'armée, André Flahaut ignore toujours la loi" , déplore le commandant Kürten qui est d'autant plus ennuyé que la compagnie aérienne souhaitant l'engager devient de plus en plus impatiente. Du côté du ministre de la Défense, on attend un jugement sur le fond mais on nous précise aussi qu'un nouveau statut des pilotes est en voie d'élaboration. Il devrait jeter les bases d'une carrière mixte pour les pilotes hautement spécialisés. "Il doit notamment permettre de revaloriser les salaires", commente le porte-parole francophone Gérard Harveng, qui ajoute que l'objectif est aussi à terme de s'assurer de "la rentabilité de la formation". Traduisons : les pilotes formés à la composante aérienne le sont dans les conditions optimales et ils ne pourraient l'être mieux s'ils étaient restés dans le secteur aéronautique privé. Mais l'objectif de la future législation est qu'en même temps, les pilotes puissent disposer aussi de formations continuées qui doivent leur permettre de monter en grade... et dès lors ne plus leur donner envie de changer d'airs. source: http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=349359 Raf[/quote]