[quote][b][url=/v3/forum/histoire-et-actualit%C3%A9s-45/topic/conflit-en-irak-et-en-syrie-169/?post=126233#post-126233]foxkilo02[/url] a dit le 10/02/2017 à 14:00 :[/b] En attendant un prochain point de situation sur la bataille d’Al Bab (apparemment sur le point de se conclure) et de Deir Ezzor voici un récapitulatif de ce que j’appellerai « les batailles des poches » de Damas, peu abordées par les médias. Il existe de nombreuses poches rebelles disséminées dans l’ensemble du pays mais particulièrement autour de Damas. Ces zones rebelles gênent considérablement le ravitaillement des fronts situés aux confins du pays et font toujours craindre au régime, une attaque sur la capitale. C’est pourquoi et depuis l’intervention Russe, l’armée syrienne et ses alliés se sont peu à peu intéressés à reconquérir ces territoires. Voici un résumé de la situation pour ces principales « poches » situé dans le gouvernorat du Rif Dimashq: :arrow: [b]La Ghouta Est. [/b] Très importante zone tenue par les insurgés aux portes de Damas. Elle est née de la première offensive rebelle sur la capitale au début de l’année 2013 et de la contre-offensive loyaliste en avril 2013. A partir de cette date les rebelles se trouvent en « état de siège » dans un espace de près de 450 km². En 2015, les attaques aériennes sont nombreuses sur la Ghouta et notamment sur la principale ville de Douma. Les loyalistes ont peur que les rebelles s’aventurent à nouveau dans la capitale. Ces derniers lancent d’ailleurs début septembre, une offensive au Nord Est de Damas, ce qui décida peut être les Russes à s’engager au côté du gouvernement syrien. Les premières frappes aériennes russes sur la Ghouta sont des attaques ciblées sur des personnalités et chefs des groupes rebelles. Le 25 décembre, le groupe Jaish al Islam est décapité par une frappe qui tue 6 de ses responsables dont le chef militaire Zahran Allouche. Une première offensive loyaliste est lancée au début du mois de mars 2016 et qui s’achève fin mai par la reprise d’environ 100 km². C’est durant cette période qu’une guerre fratricide entre groupes rebelles du Jaysh al-Islam et ceux de Faylaq al-Rahman vont faciliter la tâche des forces pro- gouvernementales. Une seconde offensive débutée en juillet va permettre aux forces de Bachar de reprendre encore un peu plus de terrain. Les villes reprises se succèdent : Mayd’aa, Hawsh Al Farah, Hawsh Nasri, Tel Al Sawwan. Rien ne semble plus alors arrêter les forces loyalistes. Mais le 12 septembre un cessez le feu entre en vigueur qui casse la dynamique de victoire et permet aux rebelles de fortifier leurs positions. Cependant la reprise des combats en octobre permet à l’armée syrienne de reprendre encore un peu de terrain et notamment de capturer la hauteur stratégique de Tell Kurdi et de s’approcher à seulement 2 km de la ville de Douma. Puis novembre et décembre voient les diverses offensives stoppées par les rebelles à l’Est de la poche. Les villes de Maydaa (Mydaani) et d’Hawsh Shalaq sont tout de même reprises malgré de lourdes pertes. Au début de 2017, la réduction de la poche de la Ghouta-Est est à nouveau d’actualité avec la tentative d’encerclement des villes de Hazrama et Nashabiyah. Le 18 janvier les faubourgs d’Hazrama sont repris aux rebelles qui fuient pour éviter l’encerclement vers l’Ouest et la ville de Hawsh Al Salihiyah. Début février un couloir humanitaire est créé pour que les civils puissent se rendre dans des zones sécurisées avant la reprise des combats prévue dans les prochains jours. :arrow: [b]Daraya[/b] Poche créée dès octobre 2012 tout près de la base militaire de Mazzeh., la ville restera encerclée par l’armée syrienne pendant près de 4 ans. En janvier 2016, l'armée syrienne coupe la route qui relie Muadamiyat Al Sham à Daraya, seule voie de ravitaillement encore ouverte pour la ville assiégée. Commence alors un bombardement régulier de l’armée de l’air syrienne qui détruit près de 90% de la ville. En mai, les forces du régime syrien mènent un premier assaut au sud de la localité. Celui-ci est difficilement repoussé par les rebelles. En juin, les rebelles parviennent provisoirement à rétablir le contact avec Muadamiyat lors d'un raid. Cependant, les forces du régime contre-attaquent et progressent au sud-ouest de Daraya, capturant un demi-kilomètre de terres agricoles. L’objectif est d’affamer les assiéger tout en leur proposant de se rendre en échange d’une évacuation. Les rebelles refusent et les bombardements reprennent de plus belle. L'armée syrienne débute une nouvelle attaque début juillet. En 15 jours elle progresse rapidement et reprend près de la moitié ouest de Daraya. Les négociations pour une reddition rebelle reprennent alors. Le 25 août 2016, un accord est conclu entre le régime et les rebelles. L’évacuation débute le 26 août, près de 700 combattants rebelles sont ainsi évacués vers la province d’Idlib tandis que l’armée syrienne prend possession de la ville le 28 août. :arrow: [b]Muadamiyat al-Cham[/b] Ville rebelle de la première heure située à quelques kilomètres de Damas et toute proche de la ville assiégée de Daraya. Muadamiyat Al-Cham a connu l’encerclement par les forces loyalistes dès la fin 2012. Au cours de la crise syrienne de longues périodes de cessez le feu ont été entrecoupées d’attaques de l’armée syrienne et de contre-attaques rebelles. Autrefois peuplée de près de 30 000 habitants, elle n’en contenait plus que 5000 en 2015. Après la chute de la ville voisine à la fin de l’été 2016, des négociations pour une reddition sont débutées. Le 19 octobre 2016, 620 rebelles quittent la ville pour Idlib et les forces loyalistes entre dans la ville. :arrow: La poche de Kiswa dont les rebelles ne contrôlent qu’une partie de la ville était très liée à celle de Daraya et celle de Muadamiyat. Elle permettait de tendre des embuscades sur la route M5 qui mène de Damas au Sud du pays. Depuis l’implication russe et la reddition de Daraya, la ville est passée sous régime de cessez le feu. Le 05 décembre 2016 près de 500 combattants déposent les armes et bénéficient du régime de réconciliation. :arrow: [b]Le camp de réfugiés de Yarmouk [/b] Le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, à 8 kilomètres au Sud du centre-ville de Damas, est aujourd’hui la poche rebelle et islamique la plus proche de la capitale. Elle est composée de 2 parties : Une première, tenue par l’EI depuis avril 2015, est composée de Yarmouk, Qadam et d’Al Aswad. La seconde partie appartient aux rebelles du FSA et une petite présence du Front Al Nusra. Elle se compose de Yalda, Babila, Beit Sahm et Sidi Miqdad. Cette partie est sous cessez le feu depuis novembre 2015. Il n’y a pas eu d’action récente des forces loyalistes dans cette zone depuis un bon moment. Seuls le PLA (Palestine Libération Army) avec Fatah Al-Intifada (paramilitaires palestiniens) et le PFLP-GC (Popular Front for the Libération of Palestine-General Command), alliés de Bachar ont tenté de percer dans le camp de Yarmouk par le Nord. A part quelques habitations reprises, il n’y a pas eu de véritables gains et l’offensive s’est très vite arrêtée. Par contre, régulièrement des heurts se produisent entre l’EI et les FSA voir Al Nusra ainsi que les Palestiniens. L’armée syrienne ne semble pas s’en préoccuper… pour le moment. :arrow: [b]La Ghouta Ouest.[/b] Elle est formée principalement autour de la ville de Khan Al Sheeh et est composée de 7 autres villes/villages représentant environ 75 km². L’offensive des loyalistes sur cette zone démarre le 01 octobre 2016. Dès le début des opérations, l’armée syrienne s’enfonce profondément autour de la ville de Deir Khabiyeh. Le 12 octobre, la ville encerclée tombe. L’ensemble des forces pro-gouvernementales se tournent alors vers la ville de Khan Al Sheeh. La poche est officiellement coupée en deux le 28 octobre 2016 lors d’une offensive loyaliste. Khan Al Sheeh est dorénavant encerclée. Le 4 novembre, les rebelles lancent une contre-attaque qui échoue rapidement. De nombreuses pertes sont à dénombrer des 2 côtés. De leur côté l’armée syrienne récupère le village d'Al-Buwaydah. Le 7 novembre, c’est l’ancienne caserne de Défense Aérienne qui est capturée ainsi que la route Dayrkhabiyah – Darushah. S’ensuit alors un bombardement intensif des positions rebelles restantes par l’armée et l’aviation syrienne. Une nouvelle contre-attaque rebelle à Khan al-Shih est repoussée le 16 novembre. Le 19 novembre, l'armée a fait de nouvelles avancées avec la capture du district de Qusur dans l'est de Khan al-Sheeh. C’est la fin de la résistance rebelle dans cette poche. Le 27 novembre, les rebelles remettent leurs armes et 1450 combattants partent pour Idlib le lendemain. Le 29 novembre, des militants de Zakiyah ont également donné le contrôle de la ville au gouvernement syrien et sont également dirigés vers Idlib. Les 3 villages insurgés voisins acceptent finalement de se retirer de Ghouta Ouest. Cette reddition est une importante victoire pour les forces pro-gouvernementales car elle permet d’une part de sécuriser un peu plus la capitale Damas, mais également de libérer des troupes pour des fronts plus importants, comme plus au Sud-ouest près de Quneitra et du Golan. L’évacuation des rebelles se termine le 01 décembre. A noter que les villes de Beit Saber, Beit Tema et Kafr Hawar ne se rendent que le 24/12/2016. La poche de résistance rebelle de la Ghouta Ouest est définitivement éliminée. :arrow: [b]Kanaker[/b] La poche de Kanaker contenant environ 14 000 personnes au Sud de Khan Al Sheeh est très liée au devenir de cette dernière. C’est pourquoi, lorsque Khan al Sheeh capitule, un comité est créé pour négocier la reddition de l’enclave avec l’armée syrienne. Depuis lors sous régime de cessez le feu, les rebelles (environ 1400) rendent les armes le12/12/2016. :arrow: [b]Beit Jinn[/b] La poche de Beit Jinn d’environ 16 000 âmes au Sud-Ouest de Damas a une superficie globale de 60 km². Proche de la frontière du Liban, elle est idéalement placée pour effectuer des ravitaillements par la frontière et harceler la ville loyaliste d’Hader coincée entre cette poche et les territoires rebelles de Quneitra. A l’heure actuelle, l’armée syrienne n’a engagée aucune action envers cette zone rebelle mais cela pourrait vite changer après la reddition de Khan Al Sheeh et celle considérée comme imminente de Kanaker. En effet et dès que la menace de la Ghouta Est sera réglée, il semblerait (rumeurs) qu’une prochaine grande offensive débuterait pour reprendre le district de Quneitra aux rebelles et à l’EI. :arrow: [b]Qalamoun Sud-Ouest (Serghaya) [/b] Située près de la frontière libanaise, au Nord-Ouest de Damas la poche de Serghaya est une zone montagneuse peu peuplée avec comme ville principale Serghaya (7000 habitants environ). La région a connu les mêmes périodes de batailles que les poches voisinent de Zabadani, Maraya et du Qalamoun Nord-Ouest (lire plus bas) car en 2014, ces dernières étaient toutes réunies en un espace rebelle unifié. Mais l’offensive combinée du Hezbollah et des forces loyalistes sur le Qalamoun a fait exploser cet espace en multiples poches. Celle de Serghaya ne doit encore son existence qu’à la trêve instaurée par le gouvernement avec les rebelles en échange de la non-agression des villes loyalistes assiégées de Fua et Kafraya :arrow: [b]Zabadani [/b] Dès le début de la crise syrienne, la ville de Zabadani fait parler d’elle. De nombreuses manifestations durement réprimées par le pouvoir en place débouchent sur les premiers combats entre armée syrienne et armée syrienne libre. Devant le nombre de pertes et surtout de défections, l'armée syrienne se retire de Zabadani le 20 janvier 2012. Il s'agit de la première ville syrienne à tomber entièrement aux mains de la rébellion. Mais le 4 février, l'armée syrienne lance une vaste offensive qui aboutit à sa reprise mi-février. En août 2013, les combattants locaux reprennent environ 70% de la ville lors d’une attaque surprise. Seuls quelques points de contrôle isolés de l'armée syrienne subsistent aux faubourgs de la ville. Le 28 février 2014, une trêve est conclue entre le gouvernement et les forces rebelles. Mais le 3 juillet 2015, le Hezbollah et l’armée syrienne débute une nouvelle offensive. Malgré de lourdes pertes, les forces pro-gouvernementales avancent inexorablement en direction du centre-ville. Cependant un nouvel accord négocié avec l’ONU est signé en septembre 2015. Les rebelles conservent la ville grâce notamment à un accord de non-agression avec le gouvernement syrien. En échange de ne pas attaquer les villes encerclées loyalistes de Foua et Kafraya, 3 villes rebelles resterons sous régime de cessez le feu. Malheureusement, depuis la chute d’Alep fin 2016, les 2 villes de Foua et Kafraya sont régulièrement soumises à des bombardements d’artillerie ce qui risquent, à courts termes, de mettre à mal le pacte de non-agression concernant les villes de Zabadani, Madaya et Serghaya. :arrow: [b]Madaya[/b] Situé à 4 km au sud de Zabadani, la ville subit a peu près le même sort que cette dernière. Assiégée depuis juillet 2015 par les forces pro-gouvernementales, la ville souffre d’une famine sans précédent lors de l’hiver 2015-2016. Près de 40 000 civils sont ainsi isolés dont beaucoup sont des réfugiés de Zabadani. Les rebelles majoritaires d’Ahrar Al Sham conserveront cependant la ville grâce notamment au fameux accord de non-agression avec le gouvernement syrien en échange de ne pas attaquer Foua et Kafraya, les dernières positions loyalistes dans le gouvernorat d'Idlib. :arrow: [b]Qalamoun Nord-Ouest [/b] Petite zone montagneuse à la frontière libano-syrienne et liée à la ville libanaise d’Arsal. Cette dernière a été submergée par le flot de réfugiés syrien en 2012 et 2013 dont beaucoup se sont ensuite enrôlés dans les diverses factions d’opposants au régime de Bachar Al Assad, principalement celle du Front Al Nosra. Fin 2013, le Hezbollah avec le support de l’armée syrienne entame une vaste offensive dans le secteur. Plus de 5000 hommes vont attaquer les positions rebelles le long de l’autoroute Damas-Homs. Malgré la supériorité des forces loyalistes, ces derniers avanceront lentement avec des pertes importantes. La première ville à tomber est celle de Qarah fin 2013. En mars 2014, une nouvelle poussée loyaliste permet de récupérer la ville de Yabroud pour finalement reprendre la quasi-totalité de la région du Qalamoun fin mai 2014. Un an plus tard, le Hezbollah décide de reprendre l’offensive car les djihadistes multiplient les incursions dans le Qalamoun syrien vers la région de Rass el-Maarra afin d’établir une base forte et pérenne. Fin juin et après de nombreuses pertes de chaque côté, le Hezbollah repousse les combattants du Front islamique et du Front al-Nosra sur la frontière libanaise. Sur le territoire syrien ils continuent toutefois à tenir la zone montagneuse de Jaroud Qarah grâce à leur forte implantation sur le versant libanais. :arrow: [b]Qudsaya [/b] La ville est située sur le versant occidental du mont Qasioun, à 7 km à l'ouest de Damas. La ville a été prise par les rebelles dès la fin 2012 puis, encerclée par les forces gouvernementales. Une trêve mettant fin au blocus a été promulguée en novembre 2013, mais en juillet 2015, le gouvernement a à nouveau mis la ville en état de siège. Un nouvel accord est conclu en novembre 2015 pour que les rebelles soient transférés vers la province d'Idlib. Il faudra près d’un an avant que l’accord soit finalement officialisé. Le 12 octobre 2016, les combattants des groupes rebelles acceptent de rejoindre leurs camarades dans le gouvernorat d’Idlib. Le gouvernement syrien récupère ainsi la ville de Qudsaya ainsi que celle attenante d'Al-Hamah le 12/10/2016. :arrow: [b]Wadi Barada [/b] Près de 60 000 personnes vivent dans onze villages de la vallée de Wadi Barada. Cette poche rebelle créée en 2012 est située à moins de 20 km au nord-ouest de la capitale syrienne. Peu d’action militaire sur cette zone pendant toute la période du conflit syrien mais, depuis la conquête d’Alep, les troupes loyalistes s’intéressent de plus près à cette zone. Et pour cause ! C’est là que se situe la station de pompage permettant d’approvisionner en eau près de 65% des habitants de Damas. Le 23 décembre, l’armée syrienne débute son offensive par d’intenses bombardements aériens et d’artillerie sur Souq al-Wadi Barada, à Aïn al-Fijah et à Al-Hosseyniya. Une attaque éclaire teste les défenses rebelles près de Baseema. Plusieurs km² ont ainsi été repris en moins d’une semaine mais l’objectif est avant tout de pousser les rebelles à revenir à la table des négociations afin qu’ils se rendent sans combat. Après plusieurs escarmouches sans résultats probants, l’armée syrienne décide de prendre les hauteurs encadrant la vallée où se situent les principales villes rebelles. Ce mouvement est complètement terminé le 08/01/2017. Mais cela n’arrête pas les rebelles qui refusent de se rendre. Le 11 janvier 2017, l’armée syrienne attaque Baseema qui capitule le lendemain. Le 15 janvier c’est au tour d’Ayn Al Kadra qui est reprise par les forces loyalistes et dès le lendemain une attaque est lancée sur Ayn Al Fijah. Le 19, les montagnes entourant Efreh sont capturées. Les forces loyalistes reprennent ainsi près du quart de la superficie de la poche. Finalement le 26, les rebelles acceptent de se rendre. Près de 1200 rebelles partent vers le gouvernorat d’Idlib et la poche est définitivement sous contrôle gouvernemental le 29 janvier. :arrow: [b]Al-Tall[/b] Une poche rebelle qui s’est formée en 2012 avec l’insurrection d’une partie de la ville contre le régime de Bachar Al Assad. Environ 60 000 habitants peuplaient la ville avant la guerre civile syrienne. La prise de bâtiments de la police et de l’armée a donné aux combattants rebelles un armement suffisamment important pour repousser les attaques des forces loyalistes venus récupérer son contrôle. Mais, l’attaque rebelle de Damas n’ayant jamais eu lieu, la ville s’est vite retrouvée isolée et en situation de siège. Depuis aout 2015, les forces pro-gouvernementales ont tenté d’empêcher tout ravitaillement de la ville incluant même les convois humanitaire de l’ONU et du Croissant Rouge. En mars 2016, le bureau de réconciliation russe apporte plus de 4 tonnes d’aide humanitaire à la ville en échange d’un cessez le feu avec l’armée syrienne. Cependant fin novembre 2016, dans la cadre de la sécurisation de Damas, l’armée syrienne débute une offensive en attaquant le côté Ouest de la ville. Elle entre dans les faubourgs puis s’arrête pour négocier la reddition des rebelles. La population s’invite dans les négociations en manifestant son désir d’un règlement pacifique de la situation. Début décembre, les différentes parties sont proches d’un accord. Les rebelles peuvent partir avec leur famille dans un lieu choisit par eux même et avec leur armement léger. La ville sera administrée par un conseil de sécurité local et les forces de l’armée syrienne n’auront pas le droit d’entrer dans l’agglomération à l’image de la ville rebelle de Qudsaya qui a obtenu le même deal à la mi-octobre. Le 02 décembre, l’évacuation des combattants rebelles commence. :arrow: [b]Quaboun[/b] Ville située à 6 km des faubourgs Nord-Est de Damas. Elle est contrôlée par les rebelles depuis 2012 mais peu de combats sont à déplorer car depuis 2014 la ville est sous régime de cessez le feu. Seul combat récent, l’armée syrienne libre a lancé une offensive en avril 2015 contre l’Etat Islamique. En 3 jours elle a éradiqué la présence des islamistes des villes de Quaboun ainsi que des villes limitrophes de Barzeh et Tishrin. :arrow: [b]Qalamoun Est (Dumayr et Nasriyah)[/b] Depuis l’offensive loyaliste de 2013 dans le Rif Dimashq, la poche rebelle du Qalamoun Est a perdu tout contact avec les poches voisines de la Ghouta Est et celle de Sab’Abar. Cet isolement est amplifié en 2015 par la percée de l’EI à Sab‘Abar qui déloge totalement les rebelles de la région. Les rebelles du Qalamoun Est vont dorénavant avoir à combattre à la fois l’EI et les forces loyalistes. Au début avril 2016 une offensive de l’Etat Islamique sur la base Aérienne de Dumayr se solde par un échec. Quelques positions sont tout de même abandonnées par les loyalistes. Mais mi-avril, les forces gouvernementales contre attaquent et reprennent le terrain perdu. Un accord tacite est passé entre loyalistes et les rebelles de la région pour contenir l’EI. Cela se traduit par une coopération discrète lors de la nouvelle attaque de l’EI entre septembre et Octobre 2016. Ces derniers n’obtiennent finalement que des gains limités malgré de lourdes pertes. Des escarmouches sous forment de duels d’artillerie ont cependant repris entre forces gouvernementales et rebelles, principalement en soutien aux rebelles de Wadi Barada attaqués par les forces de Bachar. [b][u]Pour résumé :[/u][/b] [u]En conflit :[/u] • Beit Jinn (pas de combat) • Yarmouk Camp (escarmouches) • Qalamoun Nord-Ouest (peu de combat) • Qalamoun Est (peu de combats) • Ghouta Est (combats importants) [u]Sous accord de cessez le feu :[/u] • Madaya • Zabadani • Quaboun • Qalamoun Sud-Ouest (Serghaya) [u]Capitulation :[/u] • Ghouta Ouest: Khan Al Sheeh capitulation le 27/11/2016, Zakiyah capitulation le 29/11/2016 • Daraya: capitulation le 25/08/2016 • Muadamiyat: capitulation le 19/10/2016 • Al Tall: capitulation le 03/12/2016 • Qudsaya: capitulation le 12/10/2016 • Kanaker: capitulation le12/12/2016 • Kiswah: capitulation le 06 /12/2016 • Wadi Barada capitulation le 29/01/2017 [b][u]Les principales sources utilisées pour ce résumé:[/u][/b] Wikipédia reddit.com "Syria civil war" edmaps archicivilians.wordpress.com agathocledesyracuse.com syriahr aranews.net almasdarnews.com Youtube Twitter[/quote]