[quote][b][url=/v3/forum/forces-navales-7/topic/marine-nationale-la-plus-forte-activit%C3%A9-%C3%A0-la-mer-des-grand-641/?post=109859#post-109859]cinétic[/url] a dit le 04/03/2015 à 18:18 :[/b] [url=http://www.clicanoo.re/464141-un-marin-de-l-albatros-porte-disparu-a-550-nautiques-de-la-reunion.html]Un marin de l’Albatros porté disparu à 550 nautiques de la Réunion[/url] Tout espoir n'est pas encore perdu, mais ça sent mauvais. Ça craint même. :S Je ne peux m'empêcher de penser à une situation passée en 2004 je crois. Malheureusement, je ne suis plus sûr du navire... probablement l' aviso LV Lavallé, la frégate Germinal ou Georges Leygues. Ayant fait une bonne vingtaine de mini-détachements à cette époque, ma mémoire ne resitue pas exactement ou ça c'est passé puisque je ne suis monté sur le navire que quelques jours après cette histoire. Enfin, voici l'histoire: Une des <> des marins est d'être victime du mal de mer, car impossible à savoir avant d'essayer, et impossible ou presque à combattre. C'est la "roulette russe" pour tout le monde (je fais parti des chanceux, pas trop affecté) certains malheureux finissent sous perfusion à l'infirmerie pendant 3 jours à chaque départ du port :sick: . Un soir en mer donc, notre homme se sent pas bien et dit à ses collègues qu'il va se coucher sans aller diner. Ils comprennent tout de suite, c'est déjà arrivé le pauvre. On le chambre ou on le plaint selon le niveau de camaraderie puis la vie du bord reprend ses droits. Sauf que le temps s'est gâté durant la nuit, pas une tempête, mais une houle bien formée. Au matin, au réveil de sa chambrée, ses camarades trouvent son lit vide, mais défait. Pas encore inquiet mais un peu surpris, ils vont petit-déjeuner, puis après la toilette toujours aucun signe de lui. Ses potes commencent à chercher officieusement voir sur tout le navire s'il s'est pas endormi aux toilettes, non rien. Là ils vont voir un officier, explique qu'ils commencent à avoir peur qu'avec le mauvais temps, il ait voulu vomir et qu'il soit tombé en mer durant la nuit. J'espère que l'officier en question avait pris un café bien serré au p'tit-dej, ce genre de nouvelle matinale ayant une fâcheuse tendance à former une boule au ventre. L'équation est simple, Atlantique Nord en hiver par mer formée et de nuit d'un coté, de l'autre, un homme malade comme un chien probablement sans moyen de flottaison. Vraiment pas longtemps, il survivra vraiment pas longtemps. Le commandant est informé, le plan de recherche mis en place. D'abord immédiatement faire demi-tour sur son itinéraire et pousser les machines, prévenir la veille d'être vigilante. Faire sonner aux "postes de combat" et préparer la fouille complète du navire. S'il y a confirmation qu'il n'est plus à bord, prévenir le CROSS pour coordonner les secours. Les hommes courent à leur poste et après quelques minutes, le second annonce au commandant que le navire est paré au combat et que tout le monde est à son poste... Quelques sourcils interrogateurs plus tard, c'est confirmé, notre homme s'est présenté à son poste de combat quand l'alarme a sonné. :sygus: Avec le mauvais temps, il a décidé de bouger de sa chambre à une soute bien plus proche du centre de gravité du navire. Il s'était trouvé un coin planqué ou il pouvait mieux dormir car ça bougeait moins selon lui. Il allait reprendre son service de quart quand le poste de combat a sonné. :hehe: J'ai la chance de connaitre cette histoire qui finit bien, j'ai peur que la suivante soit plus triste. Quoi qu'il en soit, courage![/quote]