[quote][b][url=/v3/forum/histoire-et-actualit%C3%A9s-45/topic/conflit-en-irak-et-en-syrie-169/?post=105582#post-105582]nico2[/url] a dit le 09/10/2014 à 20:19 :[/b] [url=http://www.lepoint.fr/monde/syrie-pourquoi-la-turquie-laisse-kobane-tomber-08-10-2014-1870590_24.php]Syrie : pourquoi la Turquie laisse Kobané tomber[/url] [quote] Immobiles, les chars turcs observent les combattants kurdes syriens être assiégés par les djihadistes de l'organisation État islamique à leur frontière. Explications. L'image est terrifiante. D'un côté de la frontière syro-turque, des combats d'une violence inouïe entre les djihadistes de l'organisation État islamique (EI) et les combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG). De l'autre, des chars de l'armée turque observant, immobiles, l'EI planter, au fur et à mesure de ses succès fulgurants, ses drapeaux noirs en haut des collines de Kobané (Aïn el-Arab en arabe). Pourtant, si la troisième ville kurde de Syrie tombait entre les mains de l'EI, les djihadistes ne se trouveraient plus qu'à quelques kilomètres de la Turquie. [/quote] Là de prime abord, on peine à comprendre la passivité des Turcs. [quote]Depuis le début de la "crise de Kobané", Ankara frappe par son double discours. L'espoir, suscité la semaine dernière par le Premier ministre Ahmet Davutoglu, qui a indiqué que la Turquie ferait "tout ce qu'elle peut" pour empêcher la chute de Kobané a vite été douché par le président Recep Tayyip Erdogan, qui a déclaré mardi que la ville syrienne était "sur le point de tomber" entre les mains des djihadistes. Pourtant, le Parlement turc avait donné jeudi dernier son feu vert à une intervention militaire en Irak et en Syrie.[/quote] C'est bien pour cela que des explications sont souhaitables... [quote]La Turquie, qui a déjà payé le prix du conflit syrien en accueillant près de deux millions de réfugiés chez elle, ne veut pas se laisser entraîner seule dans cette intervention", analyse le spécialiste Jean Marcou. Rappelant la semaine dernière que le départ de Bachar el-Assad constituait toujours une priorité à ses yeux, le président Erdogan a invité la semaine dernière la coalition internationale à trouver une solution "durable" contre l'EI. "Tandis que les États-Unis demeurent focalisés sur l'anéantissement de l'EI, la Turquie souhaite s'attaquer à la cause profonde de la crise syrienne, c'est à dire Bachar el-Assad." [/quote] C'était donc ça. Tous ces roulements de tambours (de guerre), juste pour cela. En plus d'être navrant, c'est alarmant : l'EI a de beaux jours devant lui dans ces conditions...[/quote]