[quote][b][url=/v3/forum/%C3%A9tats-unis-31/topic/que-pensez-vous-du-a-10-thunderbolt-250/?post=102351#post-102351]jericho[/url] a dit le 17/07/2014 à 10:53 :[/b] [i]Il y a quelques années, Flavien nous avait offert une super présentation du A-10 (ci-dessous, je me suis permis de supprimer les spectaculaires images qui l'illustraient pour racourcir un peu, mais elles sont toujours disponibles sur [url=http://forum.aviationsmilitaires.net/viewtopic.php?f=33&t=293&start=390#p75094]son message original[/url]). Depuis, ce texte est publié [url=http://www.aviationsmilitaires.net/display/aircraft/158]sur le site[/url], mais de nouvelles mises à jours et des modernisations ont été effectuées et on m'a demandé de compléter sa fiche. Si vous avez des remarques, n'hésitez pas. * ;) [/i] [quote="Flavien"]Nous sommes dans les années soixante, la guerre du Vietnam fait rage, les USA se rendent compte d'une de leurs faiblesses... [u][b][size=150]Le besoin d'un appareil spécialisé dans l'attaque au sol se fait ressentir:[/size][/b][/u] Durant la guerre du Vietnam, le manque d'un appareil spécialisé dans l'appui feu se fit lourdement ressentir. En effet, les appareils qui jouaient ce rôle, le AD Skyraider en tête, subissaient de très lourdes pertes, abattus par des missiles Air/Sol, des canons anti-aérien ou encore des armes légères. Les hélicoptères tels que le UH-1 Iroquois ou le AH-1 Cobra, qui n'emportaient que du calibre anti-personnel ou bien des roquettes non guidées destinées à des cibles légèrement blindées, ne pouvaient avoir la même puissance de feu que l'avion et enfin, les appareils rapides, tels que les F-4 et F-100, se montrèrent inefficaces dans le rôle d'appui feu. Ainsi, en 1966, l'USAF lance le programme Attack Experimental (A-X) dont l'objectif est de concevoir un appareil d'attaque au sol capable d'emporter beaucoup d'armement et capable de retourner sur sa base malgré de forts dommages subit lors de la mission. De ce programme naîtra le Fairchild-Republic A-10 Thunderbolt II, surnommé "Warthog" (phacochère) ou tout simplement "Hog" (porc). Il est le seul avion d'origine américaine spécifiquement conçu pour l'attaque des blindés. Une grande partie de sa légende de tueur de char s'est formée lors de de la Guerre du Golfe en 1991 où il détruira 1000 chars d'assaut, 2000 véhicules militaires et 1200 pièces d'artillerie avec seulement 7 appareils perdus. Le A-10 s'illustrera aussi en Ex-Yougoslavie ainsi qu'en Irak en 2003. ... [size=150][b][u]Le programme Attack Experiemental A-X[/u][/b][/size] Le 6 mars 1967, l'USAF envoya à vingt-et-une entreprises une demande d'informations concernant le projet A-X. L'objectif de cette démarche était de créer une étude de design pour un avion d'attaque. L'officier en charge de ce projet était le colonel Avery KAY. En 1969, le secrétaire de l'armée de l'air demanda à Pierre SPREY de rédiger les spécifications demandées pour le projet A-X. Suite aux conversations qu'il eu avec les pilotes de Skyraider en opération au Vietnam et à ses analyses sur l'efficacité d'un tel appareil pour l'attaque au sol, Sprey déduit qu'il fallait un appareil avec un temps sur zone important [i]("loiter-time" en anglais. Brève explication: C'est à dire le temps durant lequel l'appareil peut rester à proximité de ses cibles. Si la cible est à 30min de vol et que l'avion a 4h d'autonomie, alors il aura un "loiter-time" de 3h. Cette notion est très utilisée pour les appareils d'attaque au sol/les patrouilleurs/AWACS en particulier)[/i], la capacité de manœuvrer à basse vitesse, un canon puissant et une très grande survivabilité tout en coûtant moins de 3 millions de dollars. Les données établies par Hans-Ulrich RUDEL, l'as allemand sur Ju-87 crédité de 2000 cibles détruites durant la WWII, concernant les caractéristiques dont doit disposer un appareil d'attaque au sol ont aussi été utilisées pour établir le profil du A-X. En mai 1970, l'USAF communiqua un nouvel appel d'offres, modifié et bien plus détaillé que le précédant, incluant notamment la capacité d'attaque tout temps car la menace blindée soviétique se faisait plus sérieuse. Les autres spécifications concernaient le design de l'appareil qui devait être conçu dans l'objectif d'embarquer un canon de 30mm, une vitesse maximale de 740km/h, une distance de décollage de 1 200m, une capacité d'emport de 7 300kg, un rayon d'action de 460km et un coût de 1,4 millions de dollars. Pendant ce temps l'USAF communiqua un appel d'offres concernant la conception d'un canon de 30mm spécialement pour le projet A-X, à forte cadence de tir (4 000 coup/min) et avec une vitesse de projectile à la sortie de canon très élevée. Northrop et Fairchild-Republic furent sélectionnés pour la construction des deux prototypes, le YA-9A et le YA-10A. General Electric et Philco-Ford furent sélectionnés pour construire et tester les prototypes du canon GAU-8. Bon.. nous on triche, on connaît le vainqueur :mrgreen: ... Le A-10 a cette particularité qui est celle d'être sans doute l'unique avion de l'histoire à avoir été construit autour de son canon. Ce canon, qui est son arme principale, pèse 1 830kg avec ses munitions, ce qui représente 16% de la masse totale de l'avion ! ... Le GAU-8/A Avenger est donc un canon de 30mm conçu par General Electric. C'est un canon rotatif à sept tubes de type Gatling qui est commandé par un système hydraulique. Seul, le GAU-8 pèse uniquement 280kg. C'est lorsque l'on rajoute le système d'alimentation le tambour de munitions plein que l'on atteint sa masse de 1 830kg. Il mesure 5,931m de long et le tambour de munitions mesure 88cm de diamètre et 1,82m de long. C'est du massif! Le tambour peut emporter 1 174 coups et la vitesse de sortie de canon lorsqu'il tire les obus incendiaires anti-blindage est de 990m/s (presque équivalent à un fusil d'assaut). Le chargement standard en munitions anti-blindage est le mélange de deux obus différents s'opérant de la façon suivante: -4 PGU-13/B Explosif incendiaire (HEI: High Explosive Incendiary) de 360g unité -1 PGU-14/B Perceurs de blindage incendiaires (API: Armor Piercing Incendiary) de 425g unité -Ainsi de suite jusqu'à remplir le magasin. L'obus PGU-14/B a un corps léger en aluminium, coulé autour d'un cœur en uranium appauvri (DU: Depleted Uranium) L'emploi d'aluminium pour les obus au lieu de l'acier ou du laiton traditionnels fut une réelle innovation car pour une munition de même masse, elle permet l'emport de 30% d'obus supplémentaires. La bande reliant les obus et alimentant le canon est elle en plastique afin de limiter l'usure du canon et ainsi de prolonger sa durée de vie. Initialement, le canon avait un sélecteur permettant de tirer à 2 100 cps/min ou à 4 200 cps/min. Plus tard, la cadence de tir sera fixée à 3900 cps/min Le canon est limité à des rafales de une à deux secondes afin d'économiser les munitions et surtout d'éviter une surchauffe qui altèrerait sa durée de vie. L'USAF a demandé une durée de vie minimale pour le canon de 20 000 coups. Techniquement, il n'y a aucune limitation de la part du constructeur sur la durée d'une rafale. Le pilote pourrait très bien tirer toutes ses munitions en une unique rafale sans endommager le système de tir. En revanche, cette forte cadence de tir maintenue réduirait considérablement la durée de vie des tubes ce qui conduirait à la nécessité d'effectuer de plus nombreuses visites d'inspections et à un remplacement plus tôt. Le système d'alimentation ne dispose d'aucun lien électronique ce qui permet de réduire la masse et d'éviter tout brouillage potentiel des systèmes. Les douilles ainsi que les obus non utilisés sont renvoyées dans le tambour afin d'éviter que lors de l'éjection, elles ne percutent la structure de l'appareil et ne l'abîment. Le GAU-8/A génère un recul de 45kN soit 4,5t (pour comparaison, un réacteur du Rafale a 7,5t de poussée), ce qui est supérieur à la poussée d'un réacteur du A-10 qui est de 40,3kN. Le canon est placé précisément dans l'axe de l'appareil, légèrement en dessous du centre de gravité et orienté à 2° sous le plan de vol. De plus, chaque tube tire précisément lorsqu'il est aux 9h lorsque l'on regarde le canon de face. Ces dispositions permettent d'éviter des changements en tangage ou en lacet à cause du recul du canon. Afin de laisser la place au canon, le train d'atterrissage avant a été décalé sur la droite du nez. Initialement, le A-10 était susceptible d'avoir une coupure moteur à cause des gaz générés par le canon lors du tir. En effet, lorsque le GAU-8 tire, un fort nuage de fumée se forme (dépourvu d'oxygène) et est aspiré par les réacteurs. Lors du premier essai en vol, les moteurs se sont arrêtés à cause de ce phénomène. Ainsi, lors des phases de tir canon, les réacteurs du A-10 sont auto-alimentés en oxygène injecté dans la chambre de combustion. ... [/quote] À part son incontournable canon, l’armement de l’A-10 est constitué de missiles AGM-65 "Maverick" à guidage TV ou IR, de paniers à roquettes, de bombes à sous-munitions et de bombes guidées par laser. Son autoprotection est assurée par deux missiles AIM-9 "Sidewinder" sous une aile et une nacelle de contre-mesures électroniques ALQ-131 sous l’autre. Durant la guerre du Golfe, les A-10 n’étant pas équipés de FLIR, ils emportaient en général au moins un missile AGM-65 à guidage IR pour les missions de nuit et le gardaient jusqu’à leur retour à la base sans le tirer. Le pilote obtenait ainsi une image IR de son environnement sur l’écran affichant l’image obtenue par le capteur de son missile. Comme décrit précédemment, les A-10 ont été utilisés avec beaucoup de succès durant les Guerres du Golfe et celle des Balkans. S’ils n’ont pas participé à l’invasion de l’Afghanistan en 2001, ils sont intervenus à partir de mars 2002 pour participer à l’opération "Anaconda" et sont restés par la suite pour lutter contre les talibans. Par contre, à partir du 20 mars 2003 une soixantaine de "Thunderbolt II" ont participés à l’opération "Iraqui Freedom" durant laquelle un A-10 a été abattu par les irakiens. À partir de 2007, des A-10C sont également engagés sur les théâtres d’opération. En mars 2011, six A-10C sont également intervenus en Libye durant l’opération "Odyssey Dawn". Pour rester efficace en première ligne, de nombreuses mises à jour ont été effectuées depuis son premier vol le 10 mai 1972. Dès 1978, il est équipé du pod Pave Penny recevant les rayonnements des lasers de désignation de cible, lui permettant d’engager ses armes rapidement grâce à une identification plus rapide et plus précise. En 1980, ils sont équipés d’un système de navigation inertielle et d’une remise à niveau des systèmes de navigation à basse altitude appelée LASTE (Low-Altitude Safety and Targeting Enhancement). Cela inclue un avertisseur de proximité du sol, un pilote automatique et un calculateur de tir informatisé. De plus, le cockpit est désormais compatible avec le port de lunettes nocturnes. À partir de 1987, des A-10 sont utilisés spécifiquement pour le contrôle aérien avancé (FAC). Désignés OA-10A, ils sont identiques aux A-10A et possèdent les mêmes capacités offensives, même s’ils ne sont armés, en général, que de leur canon et de roquettes de marquage. Une version biplace d’attaque de nuit et tout-temps est étudiée sous la désignation d’A-10B. Un prototype désigné YA-10B est construit, mais le programme est abandonné. En 1999, les A-10 sont équipés d’un GPS, d’un écran multifonction et d’une mise à jour du système de vol à basse altitude (LASTE) avec l’intégration des systèmes de tir. À partir de 2005, une nouvelle modernisation des "Thunderbolt II" donne naissance à la version A-10C. Ces mises à niveaux concernent l’ordinateur de bord, le calculateur de tir et les Contre-Mesures Electroniques. L’emport d’une nacelle munie de désignateur laser lui permet d’utiliser de façon autonome des bombes guidées par laser. De plus, les informations obtenues par ses capteurs peuvent désormais être transmises en direct aux troupes au sol. Des microfissures étant apparues sur certains appareils au niveau de la voilure, un contrat est signé avec Boeing en 2007pour la fabrication de nouvelles ailes, afin d’en équiper certains des appareils pour prolonger leurs durée de vie opérationnelle jusqu’en 2028, voir 2035. Les deux premiers appareils ainsi modifiés ont volé en novembre 2011. Un nouveau contrat est signé en septembre 2013 pour porter le total d’A-10 munis d’ailes neuves à 173. Malheureusement, depuis cette prolongation du contrat, l’USAF veut bloquer ces travaux pour économiser environ 500 million de dollars, ne gardant que les 42 appareils déjà modifiés dans ce standard. Des réservoirs de carburant externes de 2’271L sont testés en conditions de combat, alors que les premiers tests en 1997 n’avaient jamais été réalisés dans ces conditions. À part une légère diminution de la stabilité de l’appareil dans ses évolutions en lacet, aucunes dégradations des performances ne sont visibles et le temps de vol sur zone est prolongé de 45 à 60 minutes. Divers essais ont aussi été menés sur des A-10 pour l’utilisation de divers carburants de substitution. Le 25 mars 2010, un A-10 vole avec un mélange contenant 50% de biocarburant issu de caméline. Le 28 juin de la même année, c’est un carburant appelé ATJ (Alcohol-To-Jet) qui est utilisé, fabriqué à base de végétaux fermentés et modifiés ensuite en carburant pour l’aviation. Un autre carburant synthétique dérivé d’huiles végétales, de charbon et de gaz naturel est également testé par la suite. En 2011, un A-10 est démilitarisé afin d’être utilisé pour l’étude des conditions atmosphériques extrêmes par des centres de recherche scientifique civils américains. Un A-10A est modifié pour être piloté à distance dans le cadre du programme PCAS (Persistent Close Air Support) de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency). Devant simuler l’utilisation du drone MQ-X, le programme continue après l’abandon du développement de ce dernier, dans le but d’améliorer les capacités de l’A-10C durant les missions JTAC. Dans son programme PE (Precision Engagement), l’USAF étudie l’intégration d’un casque muni d’un système de visée depuis 2010 et le système Scorpion de Gentex Corporation est évalué avec succès. Depuis ces essais, les divers plans de carrière... et de retraite des A-10 sèment le trouble dans les programmes de modernisation, mais au début de 2014, sous la pression du Congrès, ce programme semble maintenu, de même que l’intégration d’un nouvel IFF. En juin 2014, la votation d’un amendement bloque la mise à la retraite des A-10 avant mi-2016. L’appareil devrait néanmoins être remplacé à terme par le F-35. La grande question est "quand est-ce que ce sera possible ?" D’ici là, l’USAF aimerait économiser en remplaçant ses A-10 par des F-16 plus polyvalents qui utiliseraient des munitions guidées tirées à distance de sécurité. Les unités de troupes au sol, par contre, aimeraient que les A-10 restent en service, car aucun autre appareil n’est aussi présent et efficace pour ces missions d’appuis et de contrôle aérien avancé. Durant l’année 2014 et peut-être les suivantes, de nombreuses décisions vont être prises sur l’avenir de cet appareil si particulier, avec une seule certitude : après sa mise à la retraite, il n’y aura plus d’avions aussi bien adapté que lui pour les missions d’appui aérien rapproché. [u]Versions :[/u] YA-10A : Prototypes et avions de développement, 12 appareils construits. A-10A : Version initiale de série, 716 exemplaires. OA-10A : Désignation des A-10A utilisés pour le contrôle aérien avancé à partir de 1987. Durant ces missions, ils emportent en général des paniers à roquettes Hydra de 70mm munies d’ogives fumigènes ou au phosphore pour désigner les objectifs au sol. Identiques aux A-10A, ils possèdent les mêmes capacités offensives si besoin. YA-10B : Désignation du prototype d’une version biplace d’attaque de nuit et tout-temps. Une deuxième place est installée derrière celle du pilote, munie du même équipement à l’exception du HUD. Pour compenser le poids supplémentaire, les dérives sont agrandies de 51cm dans un premier temps, puis seulement de 30cm par la suite. L’appareil est équipé de deux nacelles sous les ailes : une équipée d’un FLIR et l’autre d’un radar de cartographie. Sur ce prototype, la protection en titane du pilote n’est pas prolongée vers l’arrière pour protéger le second membre d’équipage, mais malgré cela, la masse à vide de l’appareil est supérieure de 900kg à celle des A-10A. A-10B : Version biplace d’attaque de nuit et tout-temps, abandonnée au stade du prototype. A-10C : 356 A-10A modernisés à partir de 2005. Ces améliorations consistent en de nouvelles contre-mesures électroniques (ECM), un nouvel ordinateur de vol et un système de tir amélioré (FCS) prenant en compte les conditions extérieures, comme le vent, pour calculer le largage des charges. L’A-10C est désormais capable de tirer de façon autonome des bombes guidées laser grâce à l’emport de nacelles munies de désignateurs comme la LITENING de Northrop Grumman ou la Sniper XR de Lockheed Martin. Le pilote bénéficie d’un nouveau tableau de bord muni d’écrans couleurs multifonctions. Ces appareils sont également équipés du système ROVER (Remotely Operated Video Enhanced Receiver) qui transmet en direct les informations obtenues par les capteurs de l’avion aux troupes au sol. A-10PCAS : A-10A modifié pour être piloté à distance dans le cadre du programme PCAS de la DARPA. La DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) étudie la possibilité d’utiliser un avion piloté à distance comme contrôleur aérien avancé (Joint Terminal Attack Controllers). Pour ce programme désigné PCAS (Persistent Close Air Support), un A-10 modifié est utilisé pour simuler l’utilisation future du drone MQ-X. Suite à la suppression de ce dernier, le programme continue pour étudier les possibilités d’amélioration de l’interface électronique, afin d’augmenter les capacités des A-10 lors des missions JTACS. Si le programme n’est pas annulé d’ici là, les premiers tirs réels devraient être effectués en 2015. A-10 civil : Un A-10 est modifié en 2011 pour être utilisé par des centres de recherche scientifique civils, afin d’étudier les conditions atmosphériques extrêmes. Il remplace un T-28 "Trojan" utilisé jusque là. Durant ces vols, son blindage lui permet de résister à des tempêtes de grêle à haute altitude avec des vents de plus de 300km/h. Les appareils de mesures et éventuellement du lest sont installés à la place du canon Avenger. [u]Liens internet :[/u] http://en.wikipedia.org/wiki/Fairchild_Republic_A-10_Thunderbolt_II http://www.militaryfactory.com/aircraft/detail.asp?aircraft_id=25 http://www.fas.org/man/dod-101/sys/ac/a-10.htm [size=85][i]*: Si vos remarques concernent la longueur de cette fiche, je le sais : j'ai beaucoup résumé et j'ai un peu "sabré" dedans pour faire court, désolé... :mrgreen: [/i][/size][/quote]