Les drones : un usage en plein essor.
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Parce que c'est de ma faute, si ces articles ne répondent pas à vos exigences ?
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Bruce, je ne suis pas modo, j'interviens juste en temps que forumeur sur le meme pied que toi, et sans animosite.
Poster dans un meme message 5 liens a la suite vers le meme site, et sur des sujets aussi differents que le X-47B, ou le Triton/Global Hawk, ou encore l'"avenir de l'aeronavale US", c'est clairement de la publicite pour ledit site. Sans compter que ce n'est pas le seul topic ou tu as poste des liens vers ce meme site.
Ou bien, si ce n'est pas de la pub, peux-tu nous dire de quoi tu voulais parler? Quel est le rapport entre 2 drones aussi differents que le Global Hawk/Triton et le X-47? C'est comme si je parlais du C-130 et du F-22 dans le meme post, on me demanderait logiquement ou je veux en venir, non?
Pour finir, si tu postes des liens, commente-les. Une petite phrase pour nous preciser l'info-clef de ce lien serait utile. De plus, un peu de bon sens! Tu arrives sur un forum, repondre sechement a 1 modo au quatrieme post, honnetement, quel est le but?
Bref. D'un simple forumeur a un autre, et sans animosite: je te conseille de te remettre en question, au lieu de supposer que le probleme vient des autres et de lacher des "ces articles ne répondent pas à vos exigences". On te fait remarquer un truc parfaitement raisonnable. Tu admettras qu'il s'agit de simple logique."En temps de paix, le kamikaze n'a plus de raison de sauter sur quoi que ce soit d'inflammable. Il s'étiole. Le suicide était le seul but de son existence : maintenant qu'il n'a plus de raison de mourir, il n'a plus de raison de vivre.Heureusement, il est possible d'aider le kamikaze à en finir en déclenchant en lui cette irrépressible envie d'exploser sur l'ennemi qui lui valut naguère son immense prestige auprès des gonzesses. Comment? C'est simple : il suffit d'imiter le cri du porte-avions. Regardez bien. Pout, pout, pout, ….Kamikaze : Banzaï !Etonnant, non?"Desproges -
Tiens, j'avais pas remarqué ces posts. Bon, ben Paxwax a tout dit.Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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Bruce a écrit
Parce que c'est de ma faute, si ces articles ne répondent pas à vos exigences ?
Ce qu'on apprécie pas, c'est qu'un nouveau membre, qui ne s'est même pas présenté, poste uniquement des liens menant vers un seul site web nommément identifié.
Cela s'apparente à de la publicité déguisée, proscrite par le règlement de ce forum, à l'instar de la majorité des forums par ailleurs.
Ce qu'on apprécie encore moins, c'est de lire la réaction que je cite …
Merci de rectifier le tir au plus vite
¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Pour changer discrètement de sujet :
Halte au drone bashing
Un petit article intéressant sur les drones et sur certaines réflexions qu'on peut avoir (les machines qui font la guerre, etc.). C'est un article généraliste sur les drones, sans rapport avec les hésitations françaises.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
un article du Monde, très intéressant (bien qu'un peu vieux = 20 juin 2013), sur les problèmes psychologiques des pilotes de drones : "les blessures de l'ame des tueurs à distance"
Les drones posent des questions d'éthique, non seulement aux Etats, mais aussi aux opérateurs. -
Il y a 2 problemes:
1) L'usage d'une machine pilotee a distance pour tuer des gens est-il justifiable? La-dessus, pour ce qui me concerne, quand on fait la guerre, on se donne tous les moyens possibles de gagner. On ne la joue pas "preux chevaliers". Quand aux sequelles psychologiques des pilotes que tu mentionnes, JFF, c'est le lot de tous les soldats: c'est un metier qui requiert une bonne dose de stabilite emotionnelle, et pas que chez les pilotes de drones!
2) L'assassinat de gens par des drones de la CIA, de facon assumee et en pleine lumiere, hors de toute legalite, en territoire etranger auquel aucune guerre n'a ete declaree, est-il justifiable? Les services secrets tuent des gens illegalement depuis des lustres. Mais jamais ca ne s'etait fait de facon assumee comme aujourd'hui. Si les agents etaient decouverts, leur gouvernement en assumait les consequences. Ca pose la question: a quoi bon faire des lois? A quoi bon les respecter?
Les journalistes ont tendance a confondre les 2 sujets sous le nom generique de "problematiques des drones". Ca laisse beau jeu aux industriels et militaires de justifier le premier point, comme le fait d'ailleurs (merveilleux exemple) le colonel Fontaine sur le site de Mr Merchet. Mais je note que nul, colonel Fontaine ou autre, ne repond au 2e point. Alors, la question que j'ai envie de lui dire, c'est: dans l'hypothese ou on achete un jour des drones armes, qu'en fera l'armee francaise? Et j'espere que la reponse n'est pas "la meme chose que la CIA americaine"."En temps de paix, le kamikaze n'a plus de raison de sauter sur quoi que ce soit d'inflammable. Il s'étiole. Le suicide était le seul but de son existence : maintenant qu'il n'a plus de raison de mourir, il n'a plus de raison de vivre.Heureusement, il est possible d'aider le kamikaze à en finir en déclenchant en lui cette irrépressible envie d'exploser sur l'ennemi qui lui valut naguère son immense prestige auprès des gonzesses. Comment? C'est simple : il suffit d'imiter le cri du porte-avions. Regardez bien. Pout, pout, pout, ….Kamikaze : Banzaï !Etonnant, non?"Desproges -
un article du Monde, très intéressant (bien qu'un peu vieux = 20 juin 2013), sur les problèmes psychologiques des pilotes de drones : "les blessures de l'ame des tueurs à distance"
il y avait eu un reportage fort intéressant sur les drônes tueur dans l'émission "reportage".
les "troubles psychologiques" viennent du fait que les pilotes ne peuvent pas vraiment extérioriser leur mal être du fait qu'ils sont couvert du "secret défense" (environ 12 minutes).
après de la à en faire un traumatisme à part entière il y a un pas, car que se soit un pilote de chasseur ou un fantassin le fait d'être confronté à la mort (lorsque l'on a un minimum d'état d'âme ou de sensibilité) reste traumatisant.
c'est la guerre en elle même qui peut être à l'origine des traumatismes.les pilotes de chasse font du bruit.les pilotes de bombardiers font l'histoire.ex-AMN 3700 messages 1 janvier 2006 -
Paxwax a écrit
Il y a 2 problemes:
1) L'usage d'une machine pilotee a distance pour tuer des gens est-il justifiable? La-dessus, pour ce qui me concerne, quand on fait la guerre, on se donne tous les moyens possibles de gagner. On ne la joue pas "preux chevaliers". Quand aux sequelles psychologiques des pilotes que tu mentionnes, JFF, c'est le lot de tous les soldats: c'est un metier qui requiert une bonne dose de stabilite emotionnelle, et pas que chez les pilotes de drones!
Je suis tout à fait de ton avis, en cas de conflit, c'est bien la fin que justifie les moyens.
C'est sur cette base qu'ont eu lieu les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945.
Avec tout de même en filigrane, la fin de la seconde guerre mondiale, nonobstant le nombre considérable de victimes civiles et de destructions causées.2) L'assassinat de gens par des drones de la CIA, de facon assumee et en pleine lumiere, hors de toute legalite, en territoire etranger auquel aucune guerre n'a ete declaree, est-il justifiable? Les services secrets tuent des gens illegalement depuis des lustres. Mais jamais ca ne s'etait fait de facon assumee comme aujourd'hui. Si les agents etaient decouverts, leur gouvernement en assumait les consequences. Ca pose la question: a quoi bon faire des lois? A quoi bon les respecter?
Tu poses la bonne question :
- le respect du droit international est tout de même sévèrement mis à mal par les pratiques revendiquées et assumées par les États-Unis, qui se sont avérés être une puissance tout de même assez belliciste au fil du 20ème siècle et là encore pour ce début de 21ème siècle.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Nouvelle article du Monde, sur les drones : l'US Air Force n'arrive pas à former assez de pilotes de drones.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/08/21/l-armee-de-l-air-americaine-manque-de-volontaires-pour-piloter-ses-drones_3464064_3222.html
Deux explications données : un manque de reconnaissance de la spécialité (entrainant notamment de moindres chances de promotions), ainsi qu'une plus grande fatigue nerveuse.
Un point à noter, l'US Air Force disposait en 2012 de 1300 pilotes pour 281 drones, soit 4.6 pilotes par engin. Cela confirme un élément que j'avais lu quelque part, qu'en gros il faut 4 à 5 pilotes par UAV, beaucoup plus que pour un appareil classique. Donc un des motifs pour développer l'usage des drones, une moindre demande en personnel (notamment en personnel qualifié) n'est pas correcte.
Un autre point que le Monde cite : un taux d'échec lors de la formation initiale des pilotes de drones trois fois supérieur à celui de pilotes classiques. Il faudrait savoir pourquoi. Est ce que cela tient à la spécialité même (et si oui, quels éléments), ou bien est ce simplement qu'étant moins attractif, les meilleurs pilotes se dirigent d'abord vers les appareils classiques ?
Je crois qu'il est important de répondre à ces questions, avant de développer l'emploi des UAV sur une grande échelle. -
S'il y a plus de pilotes, il y a peut-être moins de logistique autour. Les systèmes d'un drone sont relativement moins complexes, plus rustiques, que ceux d'un appareil piloté, donc moins exigeant en maintenance. Un pilote de drone n'ayant pas besoin de s'expatrier ne demande pas de délocaliser une base complète pour son bien-être, etc…JFF a écrit
Donc un des motifs pour développer l'usage des drones, une moindre demande en personnel (notamment en personnel qualifié) n'est pas correcte.
C'est quoi la formation initiale ? Si c'est quasi le premier échelon de sélection, est-ce que le métier n'attirerait pas des "no-life" fous de simulateurs et autres war-games qui découvrent que larguer des bombes, ce n'est pas un jeu ?JFF a écrit
Un autre point que le Monde cite : un taux d'échec lors de la formation initiale des pilotes de drones trois fois supérieur à celui de pilotes classiques. Il faudrait savoir pourquoi. Est ce que cela tient à la spécialité même (et si oui, quels éléments), ou bien est ce simplement qu'étant moins attractif, les meilleurs pilotes se dirigent d'abord vers les appareils classiques ?
Je crois qu'il est important de répondre à ces questions, avant de développer l'emploi des UAV sur une grande échelle. -
A priori, la selection initiale est la même que pour un pilote "classique", et les pilotes de drones reçoivent leurs ailes. Il me semble que ce n'est qu'après la formation initiale que le choix s'effectue, comme pour une autre spécialité.
Pour la question de la logistique, tu as raison. Il n'y a pas besoin "d'exporter" toute la logistique d'une base aérienne. Seuls quelques éléments suffisent, pour la maintenance en ligne. Cependant, certains drones devenant de plus en plus complexes, les exigences en terme de logistiques risquent de croitre. A moins de faire décoller les UAV de bases éloignées, mais alors, il faut plus d'engins, car les temps de transits vont exploser.
J'ai l'impression qu'il se passe la même chose avec les drones que ce qu'il s'est passé à la fin des années 1950 avec les missiles. Tout le monde a cru que c'était la solution miracle, qui allait rendre tout le reste obsolete. Et puis on s'est rendu compte que, si les missiles avaient une indéniable utilité, leur zone de pertinence était somme toute limité, et qu'il fallait toujours faire appel à des engins pilotés. La RAF a payé le prix fort cette erreur, en ferraillant toute une série de programmes (dont certains très prometteurs, tel le TSR 2), et s'est retrouvée fort dépourvue dans les années 1960, obligée d'acheter du matériel américain (Phantom et Hercule) -
je viens de me rendre compte que j'avais oublié de mettre le lien conernant le reportage.
l y avait eu un reportage fort intéressant sur les drônes tueur dans l'émission "reportage".
les "troubles psychologiques" viennent du fait que les pilotes ne peuvent pas vraiment extérioriser leur mal être du fait qu'ils sont couvert du "secret défense" (environ 16 minutes).
après de la à en faire un traumatisme à part entière il y a un pas, car que se soit un pilote de chasseur ou un fantassin le fait d'être confronté à la mort (lorsque l'on a un minimum d'état d'âme ou de sensibilité) reste traumatisant.
c'est la guerre en elle même qui peut être à l'origine des traumatismes.
http://www.youtube.com/watch?v=JaH6r2B31v4est-ce que le métier n'attirerait pas des "no-life"
à voir vers 12 minutes.un taux d'échec lors de la formation initiale des pilotes de drones trois fois supérieur à celui de pilotes classiques
il y a sûrement une part de tests pyschologiques?
avec des missions plus ou moins clandestines, le profil doit être irréprochable?les pilotes de chasse font du bruit.les pilotes de bombardiers font l'histoire.ex-AMN 3700 messages 1 janvier 2006 -
JFF a écrit
Nouvelle article du Monde, sur les drones : l'US Air Force n'arrive pas à former assez de pilotes de drones.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/08/21/l-armee-de-l-air-americaine-manque-de-volontaires-pour-piloter-ses-drones_3464064_3222.html
Deux explications données : un manque de reconnaissance de la spécialité (entrainant notamment de moindres chances de promotions), ainsi qu'une plus grande fatigue nerveuse.
Point intéressant :
"En 2012, l'Air Force était censée entraîner 150 pilotes à diriger depuis le sol les Predators, Reapers et autres Global Hawk. Seuls 82 % des postes ont été pourvus, d'après le rapport. Le quota de 1 129 pilotes "traditionnels", par contre, a été rempli sans problème."
A croire qu'en effet, les candidats préfèrent la perspective d'être aux commandes de leur appareil en étant à bord, et de slalomer entre les nuages pour de vrai.JFF a écrit
Un autre point que le Monde cite : un taux d'échec lors de la formation initiale des pilotes de drones trois fois supérieur à celui de pilotes classiques. Il faudrait savoir pourquoi.
A mon avis, c'est lié au fait que ce n'est pas du tout le même type de pilotage.
Je veux dire, il n'y a aucune sensation physique, puisque le pilote n'est pas à bord de son appareil, seul l'écran et la vision de la caméra embarquée lui permet de manœuvrer.
Il y a un côté virtuel qui ne doit pas être facile à transcender, surtout en phase de tir avec la vision d'aftermath.JFF a écrit
Je crois qu'il est important de répondre à ces questions, avant de développer l'emploi des UAV sur une grande échelle.
Pour les USA, c'est trop tard, ils ont agi avant et les questions viennent après .¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
JFF a écrit
J'ai l'impression qu'il se passe la même chose avec les drones que ce qu'il s'est passé à la fin des années 1950 avec les missiles. Tout le monde a cru que c'était la solution miracle, qui allait rendre tout le reste obsolete. Et puis on s'est rendu compte que, si les missiles avaient une indéniable utilité, leur zone de pertinence était somme toute limité, et qu'il fallait toujours faire appel à des engins pilotés. La RAF a payé le prix fort cette erreur, en ferraillant toute une série de programmes (dont certains très prometteurs, tel le TSR 2), et s'est retrouvée fort dépourvue dans les années 1960, obligée d'acheter du matériel américain (Phantom et Hercule)
Je me demande quel serait le prix d'un avion classique très basique (sauf pour les capteurs) mais à très longue endurance. Ça fait tout de même quelques années qu'on sait faire ce genre d'appareils.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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