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A - ARMEE DE TERRE
COS :
(Commandement des Opérations Spéciales)
Surnom : ?
Devise : « Agir autrement »
Création : 24 juin 1992
Origine : France
Appartenance : Armée de Terre.
Catégorie : Forces Spéciales.
Spécialité :
Le commandement des opérations spéciales a pour objectif de fédérer les unités spéciales des trois armées et de promouvoir leur emploi. Il planifie, prépare et conduit les opérations spéciales. Les unités dédiées au COS constituent un réservoir de compétences et de moyens immédiatement disponibles.
Le COS dispose donc de 2 types d'unités :
Les unités dites du premier cercle :
- Du 13e RDP "13e Régiment de Dragons Parachutistes"
(Depuis juillet 2002)
- Du 1er RPIMa "1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine"
- Du DAOS "Détachement ALAT * des Opération Spéciales"
- Des Commandos Marine Hubert, Jaubert, Penfentenyo Trepel, et De Montfort.
- Du ECMC "Escouade de Combat en Milieu Clos"
- Du CPA 10 "Commandos parachutiste de l'Air"
- De la DOS "Division des Opération Spéciales" avion Hercule C130 de l'armée de l'air
- De l' EHS "Escadrille des Hélicoptères Spéciaux"
Les unités dites du deuxième cercle :
Si le COS peut puiser dans tout le vivier de l'armée française, il sollicite régulièrement par exemple :
- Du 1er RHP "1er Régiment de Hussards Parachutistes"
- Du 17e RGP "17e Régiment du Géni Parachutiste"
- Du 9e RCP "9e Régiment de Chasseurs parachutistes"
- Des EMHM " Élément Mobile de Haute Montagne
- Du GIGN "Groupe Intervention de la Gendarmerie Nationale"
- Le GCP "Groupement des Commandos Parachutistes"
A noter que le COS a obtenu depuis l’exercice Strong Resolve 2002 (exercice interalliés au cours duquel la France a exercé les fonctions de nation cadre pour la composante « opérations spéciales ») la certification de l’OTAN pour armer un poste de commandement de composante d’opérations spéciales (CJSOTF : Combined Joint Special Operations Task Force) au sein d’une force interalliée. Cette certification a valu au dispositif français de forces spéciales une reconnaissance certaine au sein de l’OTAN (pour mémoire, seuls les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont également certifiés), ainsi un officier français, issu des forces spéciales, est désormais affecté au SHAPE (Supreme Headquarters for Allied Powers in Europe) à Mons.
Le COS est constitué de 2000 hommes (environ 150 réservistes) et une augmentation des effectifs est envisagée.
Sports de combat : Divers et variés, dépend des unités…
Opérations effectuées :
Voir les unités dépendant du COS.
Entraînement :
Exigences : Voir les différentes unités du COS mais de manière générale, les moyennes d’âge sont :
- 27-28 ans chez les commandos
- 30-35 ans pour les pilotes
De plus, ils passent 70 % en opération ou en exercice hors de chez eux.
Qualifications COS : voir les différentes unités du COS.
Armement :
- 25 hélicoptères (10 Gazelle, 4 Puma, 8 Cougar, et 8 Super Cougar qui arrivent)
- 4 avions de transport tactique (C-160 Transall et C-130 Hercules, seront remplacés dans le futur par des A-400M).
- 10 embarcations rapides d'assaut
- moyens de mobilité terrestre
- transmissions "high-tech"
Bases : voir les unites du COS.
13ème RDP :
(Régiment de Dragons Parachutistes)
Surnom : ?
Devise : "Au-delà du possible"
Création : 1952 (mais ce régiment est l’héritier du régiment de Barzières-Dragons qui combattait pour le Roi de France en 1676).
Origine : France
Appartenance : Armée de Terre
Catégorie : Forces Spéciales
Spécialité : Evaluer la nature, le volume et le dispositif de l'adversaire ; renseigner sur l'objectif ; assurer à la demande, dans des pays amis ou des théâtre d'opération extérieur, des missions d'assistance technique et de recherche du renseignement (par exemple, désigner au laser des cibles à l’aviation).
Sports de combat : Self-defense et autres techniques de combat militaires
Opérations effectuées :
- Missions en Mauritanie, en 1977
- Observation pour un déploiement du 2ème REP sur Kolwezi
- Missions au Tchad
- Missions au Zaïre
- Missions au Rwanda
- Mission aux Comores en 1995 contre le mercenaire Bob Denard
- Missions au Kosovo, en 1999
Entraînement :
Formation initiale (environ 5 mois), elle comprend : la formation générale initiale (environ 4 semaines), la formation de spécialité initiale (d'une durée variable en fonction de la spécialité déjà détenue ou de la spécialité choisie), la formation d'adaptation pour l'obtention du brevet parachutiste et la formation à la conduite militaire.
Formation élémentaire (de 6 à 12 mois), elle comprend : la formation de spécialité élémentaire (attribution d'un certificat technique élémentaire), la formation générale élémentaire dont le but est de former des petits gradés d'encadrement.
Exigences :
¤ Pour les engagés volontaires:
Satisfaire aux critères physiques particuliers des troupes aéroportées.
Satisfaire aux testes psychotechniques.
Satisfaire aux tests médicaux (SIGYCOP).
Niveau scolaire:
CAP ou BEP minimum.
Anglais souhaité ou autres langues.
¤ Pour les sous-officiers:
Même critère que les engagés volontaires.
Niveau scolaire:
BAC à BAC+2 ou plus
¤ Pour les officiers :
Même critère que les engagés volontaires.
Niveau scolaire:
bac à bac+2
bac+4
Qualifications 13ème RDP :
Chef d'équipe en recherche aéroportée (officiers et sous officiers supérieurs) ; Spécialiste en recherche aéroportée, spécialiste en transmission, mécaniciens, cuisiniers, serveurs, cavaliers de manège, secrétaire (postes EVAT).
Armes utilisées :
Pistolets-Mitrailleurs : avec silencieux HK MP5-SD6
Fusils : FAMAS
Base : Dieuze (57)
DAOS :
(Département ALAT – Aviation Légère de l’Armée de Terre – des Opérations Spéciales)
Surnom : ?
Devise : "Nulle part sans nous"
Création : 1997
Origine : France
Appartenance : Armée de Terre.
Catégorie : Forces Spéciales.
Spécialité : Subordonné au général commandant les forces spéciales terre (CSFT), le DAOS est sous commandement opérationnel du général commandant les opérations spéciales (COS). Il a pour mission de transporter et d'appuyer les commandos des forces spéciales, de jour ou de nuit, sur n'importe quel théâtre d'opérations en Europe et outre-mer.
Sports de combat : Aucun.
Opérations effectuées :
Enormémement d’opérations, citons par exemple l’évacuation de ressortissants français en Côte d’Ivoire, en 2004.
Entraînement :
Exigences : Tout EVAT (Engagé Volontaire de l’Armée de Terre) initial est d’abord formé dans les spécialités nécessaires au DAOS. Il est ensuite inscrit à des stages d’instruction spécialisée. Cette formation, longue et continue, exige une bonne condition physique et une grande motivation.
Qualifications DAOS : Après leur formation de base, les EVAT occupent les emplois suivants : secrétariat, informatique-transmissions, logistique, mécanique (dont poste aide mécanicien hélicoptères), soutien des aéronefs, transport, sécurité, comptabilité.
Armement :
Le DAOS dispose de deux escadrilles, dotées d'une vingtaine d'hélicoptères légers (10 Gazelle, canon et Viviane – missiles HOT) ou de manouvre (4 Puma et 8 Cougar) qui seront bientôt complétés par les " Super Cougar " EC 725.
Bases : Pau
Légion étrangère :
Surnom : "La Légion"
Devise : "Legio Patria Nostra"
Création : 10 mars 1831
Origine : France
Appartenance : Armée de Terre
Catégorie : Troupe d'élite
Spécialité : Force de déploiement rapide, protection de sites sensibles
Sports de combat : Self-defense et techniques de combat rapproché
Opérations effectuées :
Bataille de Camaron (Mexique)
Siège de Paris, Guerre franco-prussienne
Défense de Tuyen Quang (Vietnam)
Bataille de Verdun, Première Guerre Mondiale
Bataille de Bir-Hakeim, Seconde Guerre Mondiale
Siège de Dien Bien Phu, Guerre d'Indochine
Prise de Kolwezi
Entraînement :
Exigences :
Bases :
1er Régiment Etranger de Cavalerie, Orange
2ème Régiment Etranger d'Infanterie, Nîmes
1er Régiment Etranger, Aubagne
4ème Régiment Etranger, Castelnaudary
2ème Régiment Etranger Parachutiste, Calvi
3ème Régiment Etranger d'Infanterie, Guyane française
13ème Brigade de Légion étrangère, Djibouti
Armes utilisées : FAMAS
Infanterie de Marine
Surnom : "Marsouins"
Devise : "Honneur et patrie"
Création : 1822
Origine : France
Appartenance : Armée de Terre
Catégorie : Troupe d'élite
Spécialité : Assaut amphibie, protection de sites sensibles, reconnaissance offensive, contrôle du terrain
Sports de combat : Self-defense et techniques de combat rapproché
Opérations effectuées :
Bomarsund (1854)
Port du Pei-Ho (1860)
Ki Hoa (1861)
Puebla (1863)
Bazeilles (1870)
La Marne (1914)
Champagne (1915)
Dobropolje (1918)
Tobrouk (1941)
Bir-Hakeim (1942)
Garigliano (1944)
Belfort (1944)
Authion (1945)
Liban (1982)
Tchad
République centrafricaine
Yougoslavie
Côte d'Ivoire
Mayotte
Entraînement : 6 mois au sein de l'Escadron d'Instruction, puis affectation suivant spécialisations.
Exigences : ?
Armes utilisées :
Pistolets : PAMAS G-1, USP, Glock-17
Pistolets-mitrailleurs : MP-5, P-90
Fusils : FAMAS, M-16 / M-203
Sniping : FR-F2, Hécate II, MSG-90
Mitrailleuses : FN Minimi, AA-52
Fusils à pompe : Benelli M3T
Bases :
1er RAMa, Laon
1er RPIMa, Bayonne
1er RIMa, Angoulême
11ème RAMa, St-Aubin-du-Cormier
2ème RPIMa, Ile de la Réunion
2ème RIMa, Mans
21ème RIMa, Fréjus
22ème BIMa, Nantes
23ème BIMa, Dakar, Sénégal
3ème RAMa, Canjuers
3ème RPIMa, Carcassonne
3ème RIMa, Vannes
33ème RIMa, Fort-de-France, Martinique
41ème BIMa, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
43ème BIMa, Côte d'Ivoire
5ème RIAOM, Djibouti
6ème BIMa, Libreville, Gabon
72ème BIMa, Marseille
8ème RPIMa, Castres
RMT (Régiment de Marche du Tchad)à Noyon
les SMA et le CFMP à Fontenay le Comte.
1er RPIMa :
(1er Régiment de Parachutistes de l’Infanterie de Marine)
Surnom : « Marsouins »
Devise : "Qui ose gagne"
Création : 1er novembre 1960
Origine : France
Appartenance : Armée de Terre.
Catégorie : Forces Spéciales.
Spécialité : Il peut remplir trois types de missions spéciales sur n’importe quel théâtre d’opérations dans le monde :
- mission d’assistance opérationnelle: Equipe Recherche AéroPortée et Action Spécialisée ( RAPAS ) :
C’est le cœur du métier, la formation de base de tout le régiment. La capacité de recherche du renseignement d’objectif après mise en place aéroportée puis l’action spécialisée restent la vocation du 1er RPIMa. Tous les personnels du régiment reçoivent cette formation R.A.P.A.S. à leur arrivée dans les murs de la citadelle. Ils acquièrent, à cette occasion, les fondements de leur futur métier. Entraînés à toutes les techniques d’infiltration et de combat loin de dispositifs amis et aux diverses techniques de sabotage, instruits à l’emploi de l’armement en dotation dans l’armée française ainsi qu’à celui utilisé dans les armées étrangères, ils maîtrisent toutes les techniques de mise à terre par parachutage, aérotransport et hélitransport par poser ou aérocordage.
- mission de recherche du renseignement à fin d’action : Groupes INVestigation EXtraction ( INVEX ) :
La plus exigeante spécialité du régiment. Homologue des autres unités d’intervention telles que le GIGN, le GIPN ou le RAID, ces équipes INVEX ont pour mission d’investir un bâtiment pour en extraire une ou plusieurs personnes, ou y capturer ou neutraliser un ennemi parfaitement identifié. Elles opèrent principalement en zone de conflit et permettent d’apporter une réponse efficace à des menaces non conventionnelles ( terrorisme et prise d’otages ) mettant en jeu la sécurité des personnes, notamment celle de nos ressortissants à l’étranger. Ces équipes opèrent selon des procédés collectifs parfaitement coordonnés qui privilégient les appuis mutuels permanents. Ils subissent un entraînement poussé et réaliste à la progression en milieu clos et au tir à très courte portée. Le récent Centre d’entraînement des Forces Spéciales de Pau leur est principalement réservé.
- mission d’actions spécialisées telles que sabotage, libération d’otage, extraction de personnalités amies ou ennemies : Equipe de démolition ( DEM ) :
La destruction et le sabotage font partie des savoir-faire mis en oeuvre par les forces spéciales et les commandos. Les groupes de démolition du régiment sont aptes à réaliser des destructions parfaitement ciblées pour interdire définitivement l’utilisation d’un équipement, d’une infrastructure militaire ou industrielle ou simplement neutraliser ces mêmes objectifs pour une durée déterminée. Légers et furtifs, ces groupes ne peuvent pas transporter de très lourdes charges mais peuvent fragiliser de gros ouvrages, les rendant de facto inutilisables, grâce à une connaissance approfondie en génie civil et une analyse systémique des objectifs avant l’action. Ces commandos rompus aux techniques de piégeage et de déminage de circonstance sont également d’un précieux concours dans le cadre d’opérations conduites en zones urbaines. Ils sont la plupart du temps associés, en équipe, aux autres spécialités du régiment.
Ses opérations, même si elles ne sont jamais « clandestines », comme celles du Service Action de la DGSE, sont toujours effectuées dans la plus grande discrétion.
Sports de combat : Self-defense et techniques de combat rapproché.
Opérations effectuées :
1970 - les paras du 1er RPIMa participeront à tous les déploiements majeurs d'Afrique
1977 - Zaïre opération "Verveine"
1979 - république centrafricaine opération "Barracuda"
1983 - Tchad "Manta" puis "Épervier"
1990 - au Gabon opération "Requin"
1991 - lors de la guerre du Golfe opération "Daguet"
1991 - au Togo opération "Verdier"
1992 - Zaïre opération "Baumier"
1992 - en Somalie opération "Oryx"
1992 - au Comores opération "Osite"
1993/1994 - au Rwanda opération "Noroit", "Chimère", "Amaryllis", "Turquoise"
1995 - retour au Comores opération "Azalée"
1996 - à Bangui opération"Almandin2", "Almandin2bis"
1997 - Congo-Brazzaville opération "Pélican2".
…
Entraînement :
Exigences : Tout engagé volontaire de l’armée de terre (EVAT) suit d'abord durant six mois une formation générale initiale aéroportée à l’issue de laquelle il obtient son brevet de parachutiste. Il est ensuite formé dans une spécialité de base, soit à caractère professionnel, soit dans le domaine de la recherche aéroportée et de l’action spéciale (RAPAS ou TRANS RAPAS). Cette formation, longue et très éprouvante, exige une très bonne condition physique et une grande motivation. Après les 13 mois de formation en compagnie d'instruction, les EVAT peuvent se voir proposer les emplois suivants : Equipier observateur RAPAS - Transmetteur RAPAS - Equipier acquisition du renseignement - Spécialiste traitement des images - RAPAS chuteur opérationnel - RAPAS plongeur offensif - RAPAS spécialiste montagne - RAPAS spécialiste jungle - RAPAS spécialiste démolition - Equipier patrouille profonde SAS - Equipier investigation extraction - Tireur d'élite longue distance.
Qualifications 1er RPIMa :
Tireurs d’Elite Spécialisés et Longue Distance ( TESP / TELD )
En 1970 le 1°RPIMa a commencé à former ses premiers spécialistes en les entraînant au sniping : c’est à dire « chasseur autonome ». D’abord équipé du fusil réglementaire FRF1 muni d’une simple lunette, les Tireurs d’Elite ont vu ensuite leur armement se moderniser, notamment avec l’arrivée du 12,7 mm HECATE II développé conjointement avec les armuriers du régiment et la firme PGM. Aujourd’hui, ces équipes spécialisées se sont structurées et sont équipées des armes les plus performantes. Elles se composent d’un désignateur chef d’équipe armé d’un MSG 90 et des outils permettant d’effectuer les mesures indispensables (distance, température, vitesse du vent), de deux tireurs équipés de 12,7 mm HECATE II pour le tir jusqu’à 1200 mètres ou d’un Ultima ratio 7,62 mm pour le tir à courte distance en appui de groupes « action ».
Compagnie de Transmission ( TRANS )
L’acheminement du renseignement, la transmission des ordres et la conduite, en temps réel, des opérations spéciales nécessitent la maîtrise totale de systèmes d’informations sûrs, fiables et redondants. Ayant suivi la formation R.A.P.A.S. de base comme tous les autres personnels du régiment, les transmetteurs du 1°RPIMa se voient, par ailleurs, dispenser une instruction technique particulière dans les écoles de transmissions de l’armée de terre et au sein du régiment pour tout ce qui concerne les matériels non conventionnels. Au cours de ces formations, ils acquièrent les compétences techniques leur permettant d’utiliser tous les systèmes d’information actuellement en dotation ainsi que d’équipements plus « spécifiques ». Chacun des groupes RAPAS dispose, en propre, de ses opérateurs-transmissions.
Equipes de Gardes Du Corps ( GDC )
La protection rapprochée d’autorités est une des plus anciennes spécialités pratiquées au 1°RPIMa en dépit des multiples mutations du régiment. Depuis vingt cinq ans, les gardes du corps n’ont cessé d’offrir à de hautes autorités une protection adaptée à la situation sécuritaire du moment. Œuvrant essentiellement hors du territoire national, leurs actions s’exercent toujours dans un contexte sécuritaire tendu voire de guerre au profit de personnalités civiles ou militaires, françaises ou étrangères. Outre la fonction essentielle de protection physique de l’autorité, les gardes du corps doivent pouvoir garantir ses communications, faciliter au plan pratique et au quotidien l’exercice de ses responsabilités, dispenser les premiers secours et maîtriser la pratique de langues étrangères permettant d’évoluer dans un contexte multinational.
Les Eléments de Liaison Contact ( ELC )
Lors de conflits de basse intensité, le besoin de maintenir, même en situation tendue, le dialogue avec les différents acteurs d’une crise a nécessité la mise sur pied d’éléments spécialisés dans la liaison et le contact. Les ELC sont formés et adaptés en fonction de la situation locale du moment ainsi que du contexte humain et culturel. Ils sont composés de cadres d’expérience possédant une grande capacité à nouer des relations de confiance avec des chefs de guerre, des autorités politiques nationales ou locales, civiles ou religieuses. Rompus aux savoir-faire de base détenus par les forces spéciales du domaine « Action », capables de s’intégrer en souplesse dans le tissu humain local, ces ELC peuvent se mettre en place et opérer en autonomie en zone permissive comme semi-permissive. Ils sont dotés de matériels de communication perfectionnés et redondants et disposent de l’armement indispensable pour s’extraire en force si nécessaire en cas de changement brutal de situation.
Chuteurs Opérationnels
Régiment parachutiste, la 3ème dimension est donc le vecteur de base employé pour la mise des équipes actions sur le terrain soit par parachutage soit par aérocordage ( corde lisse, rappel). Avec le concours étroit de la Division des Opérations Spéciales ( DOS ), de l’Escadrille Spéciale d’Hélicoptères ( ESH ) de l’Armée de l’air et du Détachement ALAT des Opérations Spéciales ( DAOS ) de l’Armée de Terre, les équipes opérationnelles s’entraînent continuellement afin de parvenir à une coordination parfaite lors de l’action. Le saut de base est le saut à ouverture automatique de type « Largage Opérations Spéciales » ( LOS ) effectué à une hauteur de 125 m, de nuit, en opération. Les équipes Rapas Chuteurs Opérationnels ( RCO ) pratiquent le Saut à Ouverture commandée retardée à Grande Hauteur ( SOGH ) effectué à partir d’avions ou d’hélicoptères, de jour comme de nuit, à une hauteur comprise entre 1200 et 4000 mètres. Une équipe de spécialistes est entraînée et équipée spécialement pour le Saut à Ouverture commandée retardée à Très Grande Hauteur (S.O.T.G.H.). Réalisés sous oxygène, ces sauts, exécutés à une hauteur de 8 000 mètres, permettent d’effectuer une dérive sous voile dans la masse d’air pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres. Cette distance parcourue permet une mise en place furtive dans la grande profondeur d’un dispositif adverse.
Les Patrouilles de Reconnaissances Spéciales ( PRS )
L’absolue nécessité pour les groupes « action » de détenir un renseignement actualisé permettant la conduite d’une action spéciale a conduit le régiment à constituer ses propres éléments de reconnaissance et de renseignement. Issus de la spécialité Rapas , à la fois chasseurs et éclaireurs, tous ces patrouilleurs sont formés à rechercher les informations et données qui seront nécessaires aux équipes « action ». Les P.R.S. sont en mesure de s’infiltrer dans des dispositifs ennemis et d’y stationner plusieurs jours en autonomie, tout en assurant la surveillance ou la reconnaissance d’objectifs particuliers. Ces P.R.S. disposent d’un équipement sophistiqué complet, leur permettant l’acquisition d’images ou vidéos de jour comme de nuit, le traitement local de ces informations et leur transmission vers l’échelon supérieur. Capables de conduire une traque longue en opérant parfois sous forme d’un va et vient furtif, les équipiers PRS doivent savoir réagir de manière offensive en cas de combat de rencontre mais également maîtriser toutes les techniques en informatique pour traiter des fichiers « image » ou mettre en oeuvre des moyens de transmission radio et satellitaires de grande capacité. La mission de « reconnaissance spéciale » est le préalable au déclenchement de toutes les missions « action ».
Patrouilles SAS
Depuis 1990, le concept de patrouilles profondes est développé au régiment. Autonomes pour plusieurs jours, composées d’effectif réduits, dotées de moyens de communication et de navigation sophistiqués, les patrouilles SAS sont capables d’incursions profondes dans des zones d’action hostiles, de préférence désertiques ou semi-désertiques. Extrêmement mobiles et particulièrement discrètes tout en possédant une puissance de feu considérable, les patrouilles SAS sont capables de porter des « coups de poing » décisifs à l’intérieur de dispositifs adverses sous forme de reconnaissances offensives ou de raids. Elles sont les héritières des sticks SAS de David Sterling qui, durant la seconde guerre mondiale, causèrent des dommages décisifs aux troupes allemandes dans les sables du désert.
Plongeurs offensifs ( RPO )
Le régiment dispose de groupes Rapas spécialisés dans le domaine aquatique. Les Rapas Plongeurs Offensifs ( RPO ) sont durement entraînés et rompus aux techniques d’actions subaquatiques afin de pouvoir s’affranchir d’obstacles humides ( rivières, lacs, ports… ) qui peuvent entraver la progression des groupes « action » et même interdire l’accès à des objectifs assignés. Equipés d’appareils respiratoires qui ne dégagent aucune bulles, ils peuvent ainsi franchir tous les obstacles lacustres dans la plus grande discrétion. Les R.P.O. développent aujourd’hui des techniques d’action « sous la surface » des zones urbaines tels que les égouts et autres canalisations…
Equipe Montagne
Les conflits anciens et récents montrent que l’espace montagnard, rude et hostile, permet à l’ennemi de trouver refuge et d’y organiser des bases arrières afin de perpétrer des actions de guérilla dans les vallées et les zones urbaines. Le 1°RPIMa entretient donc une capacité visant à maîtriser ce milieu. Des spécialistes, issus des troupes de montagne, forment l’ossature de ces groupes spécialisés. Capable de s’infiltrer à skis ou raquettes aux pieds, de franchir des coupures verticales de nuit comme de jour, ils s’entraînent dans ce milieu extrême en été comme en hiver pour être capable de conduire des reconnaissances spécialisées ou surprendre l’ennemi dans ses repaires, le traquer et le combattre. Les techniques de franchissement sont aujourd’hui également valorisées dans le combat urbaine, milieu jalonné de tours, de grands immeubles et d’importantes verticales.
Equipe Jungle
Tout comme la montagne, la jungle est un milieu particulièrement inamical, semé d’embûches et naturellement hostile. Les conflits larvés dont souffrent actuellement l’Amérique du sud, l’Indonésie, certaines régions d’Afrique équatoriale et ceux, plus anciens, qui ont eu lieu en Indochine, montrent, s’il en était besoin, l’intérêt de disposer de forces spécialement entraînées à combattre et à vivre en jungle pour y mener des actions de guérilla et de contre-guérilla. Capables de pénétrer dans les profondeurs les plus denses de la forêt équatoriale, les groupes spécialisés sont instruits et entraînés à y survivre et à y combattre. Ils effectuent régulièrement des périodes d’entraînement dans la forêt guyanaise et dans les prestigieux centres d’instruction de BELIZE ou de l’armée brésilienne à MANAUS. Ces groupes sont à même de traquer, découvrir et neutraliser des éléments adverses furtifs et mobiles, leurs valeurs essentielles restant la capacité à survivre, l’endurance et la rusticité.
Armement :
Vu le nombre limité de membres dans chaque groupes, les hommes sont lourdement armés pour pouvoir en cas d'accrochage répondre rapidement et violemment pour donner l'impression à l'adversaire d'une supériorité numérique et donc chaque équipe peut emporter des mortiers individuels du type commandos de 60mm de plus les hommes possèdent un armement varié:
- Famas en 5.56 qui peut être couplé avec un lance-grenades 40mm.
- Des pistolets mitrailleurs en 9mm du type H&K MP6 SD6 qui possèdent un silencieux intégré et qui permet en cas de tir un silence absolu à plus de 200 mètres avec des aides de visée "Aimpoint".
- Des mitrailleuses légères Minimi en 5.56mm.
- Des Colt M4 avec lance-grenades M203 en 40mm.
- Des carabines de précision pour les tireurs longue distance: Ultima ratio commando II (qui peuvent être à canon silencieux) et des Hecate II, toute de la firme PGM.
- Des pistolets mitrailleurs mini-Uzi en 9mm avec ou sans silencieux.
- Les pistolets réglementaires PAMAS et revolvers moins réglementaires S&W 686.
- Les fusils d'assaut allemands H&K G3 en 7.62mm qui ont une puissance de feu impressionnante.
- Des fusils de tireurs d'élite en 12.7 Barrett M82 ou M95.
- Pour les appuis plus important des lances-grenades H&K 69 et des postes MILAN (lance missiles anti-blindage).
A noter que le régiment possède aussi des véhicules nouveaux et quelques peut futuristes permettant des déplacements rapides même sur des terrains accidentés. Ses véhicules sont des Buggy ou des Quads avec des roues en disposition 4x4. Des véhicules de reconnaissance et d'appui sont aussi à leur disposition qui sont lourdement armés avec des mitrailleuses AA 52 au nombre de 4 et une mitrailleuse lourde M2 en 12.7 sur le toit du véhicule, ils peuvent aussi y ajouter des lance-grenades haute cadence du type MK-19.
- Et de nombreuses autres armes et équipements de défense.
Base : Bayonne
B - MARINE NATIONALE
Commando HUBERT :
Surnom : « Les nageurs de combat français », « CASM » (Commando d’Action Sous-Marine)
Devise : ?
Création : mars 1953
Origine : France
Appartenance : Marine Nationale
Catégorie : Forces spéciales (sous autorité du COS)
Spécialités : Reconnaissance spéciale et renseignement ; Actions de vive force (Direct Action) ; Contre-terrorisme maritime (CTM) (Counter terrorism) ; Guerre non-conventionnelle (Unconventional Warfare) à savoir large éventail d'opérations menées par des forces militaires ou paramilitaires étrangères avec le soutien des forces spéciales (équipement, entraînement, voire soutien direct) ; Activités collatérales : utilisation des aptitudes particulières des forces spéciales pour exécuter des tâches à hauts risques: assistance humanitaire, extraction de ressortissants, protection de personnalités, opérations anti-drogue, lutte contre le crime organisé, etc… Ce type d'intervention est devenu de plus en plus courant ces vingt dernières années.
Sports de combat : non indiqué
Opérations effectuées :
30 mars 1953: Naissance du Commando d'action sous-marine (CASM) Hubert.
1956: Crise de Suez, le commando Hubert fait des reconnaissances sur les plages de Port-Saïd.
Avril 1961: Protection du génréral de Gaulle.
1968: Protection du président durant les émeutes de mai 68.
15/11/1974 au 11/4/1975: Déminage sous-marin au Canal de Suez et au Lac Amer.
11/4/1975 au 15/5/1975: Combat dans le canal de Suez/lac Amer: 12 nageurs de combat.
1978 et 1980: Missions aux Seychelles
5 juillet 1981: Destruction de différents navires en Mer Méditerranée.
1982/1986: Opérations au Liban: Opération Olifant et Acanthe.
1985: Missions à Mururoa.
1987: Missiosn aux Sechelles.
1988: Missions tragique en Nouvelle Calédonie pour libérer des gendarmes pris en otages par des indépendantistes canaques, en collaboration avec le GIGN et le 1er Choc.
1989: Missions aux Comores.
1989 à 1995: Contrôle de l'embargo contre les pays arabo-persiques.
1991: Opération durant la guerre du Golfe.
1991: Opération au Liban.
1991: Exfiltration du général Aoun de l'ambassade de France du Liban.
1992: Opération Hannibal. Reconnaissance de plages et de ports à Haïti durant la mission Hortensia.
1993 à 1995: Soutine des forces terrestres basés en ex-Yougoslavie.
1995: Protection des tests nucléaires à Mururoa.
1997: Evacuation des ressortissants du Congo-Brazaville, et dans la même année reconnaissance des plages en Bosnie.
1999: Mission de la KFOR en Macédoine & au Kosovo.
Avril 2000: Capture d'un chef de guerre en ccopération avec l'ECMC, le 13èe RDP et le 54ème réégiment de transmission.
Entraînement :
Exigences :
Le candidat désirant devenir nageur de combat doit tout d'abord être officier (Ecole Navale ou admissions parallèles) ou officier-marinier (Ecole de Maistrance, l'équivalent de sous-officier dans l'armée de terre) de nationalité française engagé volontaire dans la Marine nationale. Il doit également être qualifié fusilier marin (certaines exceptions sont faites pour les mécaniciens, médecins et infirmiers) et pour cela réussir le stage de formation d'une durée de cinq mois à l'école des fusiliers-marins de Lorient.
Qualifications Commando Hubert :
Période de douze jours de tests au cours desquels le postulant sera jugé sur ses qualités physiques et psychologiques. Viennent ensuite le Cours commando élémentaire (A - 7 semaines), le passage du brevet de parachutisme (2 semaines à l'ETAP de Pau), puis le stage de perfectionnement commando (10 semaines).
A – Le Cours Commando élémentaire :
Objectifs :
¤ Le cours a pour but de rendre les élèves brevetés fusiliers aptes à servir au sein des commandos d'assaut de la Marine en tant qu'opérateur, soit :
- équipier dans une unité spécialisée (technique de sabotage, capacité à survivre en terrain hostile) ;
- équipier en mission aéroportée (technique d'héliportage, de parachutage en saut à ouverture automatique) ;
- équipier en mission nautique (emploi des embarcations pneumatiques).
Mais il vise tout d'abord à développer des qualités morales et physiques qui sont indispensables dans ces fonctions.
Déroulement du Stage :
- 6 semaines d'instructions commando élémentaire comprenant les activités de bases et des exercices de synthèse d'instruction. Le cours a lieu à Lorient, à l'Ecole des fusiliers-marins et Commandos.
- 1 semaine d'exercice de contrôle sous forme d'un rallye.
- 2 semaines d'instruction parachutiste à l'école des troupes aéroportées de Pau.
L'instruction s'articule autour de 3 modules principaux :
- Un module physique durée : 3 semaines
- Un module technique durée : 3 semaines lui-même subdivisé en 3 sous modules :
———— * Tir / démolition: une semaine
———— * Combat commando et franchissement: une semaine
———— * Nautisme / palme: une semaine
- Un module exercice de synthèse durée : une semaine
Contrôle :
La valeur des élèves est appréciée en trois temps :
- Acquisition niveau PHYSIQUE fin 3ème semaine
- Acquisition niveau TECHNIQUE fin 6ème semaine
- Acquisition niveau OPERATEUR fin 7ème semaine
Résultats à obtenir :
_Niveau physique:
—-A la fin de la 3ème semaine le stagiaire doit avoir :
- Une moyenne égale ou supérieure à 10/20 en prenant en compte de :
———— * la moyenne des parcours
———— * la moyenne des marches
———— * la " route évasion "
- Avoir effectué avec succès les nages en tenue de combat avec apnées .
Elimination si moyenne inférieure à 10/20
_Niveau technique :
—-A la fin de la 6ème semaine le stagiaire doit avoir : une note égale ou supérieure à 10/20 en prenant en compte la moyenne des notes suivantes:
- Moyenne module tir / démolition
- Moyenne combat commando / franchissement
- Moyenne nautisme palme
_Niveau opérateur :
—-A la fin de la 7ème semaine, pour obtenir le niveau opérateur, le stagiaire doit avoir :
- Une moyenne générale supérieure ou égale à 10/20
- Une note contrôle démo supérieure ou égale à 10/20
- Avoir effectué avec succès les 5 exercices de natation en tenue de combat avec apnées.
En cas d’échec :
—-En cas d'inaptitude médicale temporaire, ou d'élimination du stage commando pour notes insuffisantes, les marins sont affectés dans des unité de fusiliers marins.
—- Après 9 mois et au plus tard avant 12 mois, ils peuvent être à nouveau proposés pour effectuer le stage commando, après avoir recouvré l'aptitude médicale.
—- En cas d'inaptitude médicale définitive pour raison médicale, d'inaptitude définitive à l'emploi, ou en cas de 2ème échec au stage commando, le personnel est affecté en compagnie de fusiliers marins et ne pourra plus être admis au stage commando.
Ensuite, le béret vert confirmé peut poser sa candidature pour la formation de nageur de combat pour peu qu'il ait servi pendant au moins quatre années dans la Marine Nationale, qu'il soit âgé d'au moins 21 ans et de 28 ans au plus et qu'il soit détenteur du brevet de plongeur de bord (B - 5 semaines).
B – Le cours de plongeur de bord
Le cours de plongeur de bord est l'un des passages obligés pour devenir nageur de combat.
Son but est de former du personnel apte à plonger à l'air jusqu'à 35 mètres, destiné à embarquer sur les bâtiments de la Marine ou dans les formations de l'aéronautique navale (visite de coques, travaux sous-marins élémentaires, sauvetage). Ce cours est ouvert à tous les officiers, officiers mariniers, quartiers-maître et matelots, sous-officiers et engagés volontaires de l'armée française ainsi que les médecins affectés en formations spécialisées.
La durée de stage est de 5 semaines ; il y a 7 stages par an, et environ 35 stagiaires par session.
Il faut également avoir entre 19 et 27 ans, 33 ans au maximum pour les officiers et personnels des autres armes et enfin 35 ans au plus pour les gendarmes maritimes.
Le cours se déroule à l'école de plongée de Saint-Mandrier en rade de Toulon (Var).
Après une petite présélection, à savoir une série d'apnées à 6 mètres, réussir à tenir 20 secondes en apnée, effectuer 50 mètres avec tuba et sans masque et 1000 mètres avec palmes en moins de 30 minutes, un dossier de candidature est alors envoyé à l'école de plongée de Saint-Mandrier.
En cas d'acceptation du dossier, le candidat accède à un cours de 5 semaines dont le but est de former des personnels capables de ramasser un objet, de nettoyer une coque, de contrôler l'état du mouillage ainsi que d'effectuer une visite de coque jusqu'à -35 mètres.
A l'issue d'une sélection des candidatures et de la présélection (C - 2 semaines) au sein de l'école de plongée de Saint Mandrier, vient pour les rares élus (entre 5 et 10 par an…) le célèbre "cours nageur" (D) qui passe pour être la sélection la plus exigeante de l'armée française… et de nombreuses autres.
C – La sélection au cours de nageur de combat
Après avoir passé une visite médicale "spéciale nageur" durant le cours de plongeur de bord et apès avoir consulté un psychiatre, le dossier est complet.
La première phase de sélection commence par l'examen des aptitudes physiques propres aux nageurs de combat (absence de contre-indications au travail sous l'eau). Les dossiers de chaque candidat, dans lequel figurent tous leurs états de service ainsi qu'un rapport détaillé de leur condition physique, sont alors triés selon plusieurs critères par un comité que préside l'officier de marine directeur du cours nageur assisté de médecins psychologues et d'officiers nageurs de combat:
- Les notes obtenues au cours de plongeur de bord (connaissances théoriques, aisance sous l'eau, …);
- Le niveau physique (pour donner un ordre d'idée: 40 à 80 pompes puis 15 tractions dans la foulée);
- Etude de la mentalité du candidat en prenant l'avis des commandants de commandos;
A l'issue de cette phase, la moitié des dossiers sont éliminés.
Vient ensuite le stage de préselection :
Depuis 1998, un stage de présélection a été instauré à l'issu de la sélection "sur dossier" dans le but clairement avoué de choisir les meilleurs.
Ce stage a lieu durant 2 semaines à l'école de plongée de Saint Mandrier.
Il comporte quatre grands types d'exercices:
- Les tests psychotechniques (4 heures):
Tests de raisonnement, problèmes de plongée et sécurité.
- Les exercices de plongée à l'air (8 heures):
Tests de synthèse, plongée de nuit sous coque, description des techniques de l'oxygène, prise d'immersion, plongée de nuit.
- Les tests physiques et de motivation (24 heures):
Tests commandos, tests en piscine, footing, test d'effort, sport commando, natation individuelle (3km), natation (5km), raid kayak, matériel et sécurité oxygène, entretien du matériel de plongée.
- Les exercices de plongée à l'oxygène (25 heures):
Equipement, binôme, signaux de sécurité, séances de cadence sur 100 et 500 métres, grandes distances de 2600, 3200 et 3900 mètres, plongée de nuit avec cadence sur 500 mètres et enfin une plongée de longue durée.
A l'issue du stage de présélection, une dizaine de candidats seront retenus: pour donner un ordre d'idée, en 1998, sur 28 candidats admis en présélection, 12 furent retenus.
Lors d'un autre stage réservé au personnel de l'armée de terre, une seconde fournée équivalente en nombre est sélectionnée. Les choses sérieuses commencent alors pour la poignée de candidats retenus ; après une batterie de tests physiques, ils sont admis au Cours de Nageurs de Combat.
D – Le cours de nageur de combat
Formation mythique de l'armée française, parmi les plus dures et les plus exigeantes, le Cours de Nageur de Combat (CNC) a assuré jusqu'à ce jour la formation et l'entraînement de la totalité des nageurs de combat français. Le Cours fonctionne sous la responsabilité d'un lieutenant de vaisseau assisté de dix officiers et sous-officiers instructeurs. Le CNC dure 27 semaines réparties en trois phases principales:
Initiation à la plongée oxygène (11 semaines)
Les quatre premières semaines sont consacrées aux techniques de bases spécifiques de la plongée à l'oxygène pur, une semaine pour la démolition terrestre, trois semaines pour l'emploi tactique de l'appareil (changement de milieu, techniques d'immersion discrètes, travail sur les différents caps et bases du travail en binôme), et trois semaines de navigation sous-marine.
Apprentissage de la préparation d'une attaque NC (11 semaines)
4 modules:
- Six premières semaines sont consacrées à l'acquisition des techniques nécessaires à une attaque NC (approche sous-marine, pose d'une charge explosive et exfiltration)
- Permis bateau haute mer et formation au DC-55 avec un mélange à 60% d'oxygène.
- S'ensuivent deux grands exercices d'une semaine chacun mettant en pratique les acquisitions des six semaines précédentes, un à Toulon et l'autre autour de Porquerolles.
- Les trois dernières semaines sont quand à elles utilisées pour un exercice de synthèse dans l'Atlantique (marées).
Apprentissage spécifique aux NC (5 semaines)
Cette phase est divisée en 7 modules: démolition sous-marine, parachutage à la mer en ouverture automatique (charge et gaine EL 20), opération NEDEX, travaux sous-marins (levage de charge avec ballon, photographie, vidéo, méthodes de recherches) et déblaiement d'un chenal d'assaut, plongées profondes à l'air (-60 mètres) et plongées avec l'Oxymixgers (mélange 60% d'oxygène).
Le cours se termine par une série d'examens.
Ecole riche d'enseignements, mais aussi école de volonté, accumulation de fatigues et de souffrances, le CNC est aussi une école de confrontation avec soi-même, et avec les autres: Seuls 5 à 10 % des candidats initiaux recevront finalement leur certificat de nageur de combat. A la formation de base viendront ensuite s'ajouter des qualifications supplémentaires: escalade, renseignement, pilotage de propulseurs sous-marins, maintenance des moteurs hors-bord, photographie, tireur d'élite, opérations maritimes, opérations aériennes (reconnaissance et balisage de landing ou dropping zone), agent d'exploitation, etc…
A l'issue du cours nageur et après l'obtention de la qualification de chuteur opérationnel, la poignée de nageurs brevetés rejoint Hubert.
- Au long de sa carrière, le béret vert pourra faire acte de candidature pour le stage de chef d'équipe commando qui le consacrera en tant qu'officier-marinier. Il pourra ensuite prétendre successivement aux stages de chef d'escouade commando et de chef de mission commando.
Parallèlement lui seront ouverts divers stages, notamment celui de tireur d'élite, de chef-largueur, d'instructeur de corps à corps, de spécialiste des "trasoum" (travaux sous-marins), etc…
- L'officier quant à lui restera moins longtemps en affectation au Commando Hubert (en général 2 fois 2 ans), et sera appelé à des fonctions différentes tout au long de sa carrière, notamment le commandement à la mer de bâtiments de surface, et le concours du Collège Interarmées de Défense (CID) qui lui ouvrira les portes des états-major. Les élus sont rares: A peine une quarantaine de nageurs servent aujourd'hui au Commando Hubert.
Tous sont officiers ou officiers-mariniers (70 % sont maîtres ou premier-maîtres).
La moyenne d'âge est de 30 ans.
Armement :
En ce qui concerne les armes légères, la mission dicte le choix et celui-ci est pratiquement illimité ; Pour les commandos-marine, la palette est large et balaie tous les types d'armes en services dans les unités spéciales du monde. Si certaines sont spécifiques des nageurs de combat, comme le pistolet sous-marin P-11, les autres sont généralement des armes assez répandues.
¤ Pistolets et Revolvers :
- Revolver Smith & Wesson 686 Stainless
- PA Sig P-226
- PA Glock 17
- Pamas G1 du GIAT (Beretta sous licence)
- PA HK USP
- Pistolet sous-marin Heckler und Koch P-11
¤ Pistolets Mitrailleurs :
- HK MP5 A3 9 mm
- HK MP5 A5 9 mm
- HK MP5 SD3/SD6 9 mm
- HK MP5 SD6 9 mm
¤ Fusils d'assaut :
- Fusil d'assaut HK G-3
- Fusil d'assaut Sig SG-551
- Fusil d'assaut Famas du GIAT
- Fusil d'assaut Colt M4
¤ Fusils d'appui :
- Fusil à pompe navalisé Remington 870
- Mitrailleuse légère FN Minimi
¤ Fusils de précision :
- Fusil de sniping FR-F2 du GIAT
- Fusil de sniping MacMillan M-87
- Fusil de sniping PGM Hecate II
- Fusil de sniping PGM Ultima Ratio "Commando II"
¤ Autres :
- Poste de tir anti-char Milan 122mm
- Mortiers 60 et 81mm
Bases : port du Canier (presqu'île de Saint-Mandrier – Var 83)
ECTLO:
(Escouade de Contre Terrorisme et de Libération d'otages)
Surnom : "ECTLO du Commando Jaubert" ; « Escouade de Combat en Milieu Clos » ; « le GIGN des mers » ; étaient appelés GCMC dans le passé (Groupe de Combat en Milieu Clos)
Devise :
Création : 1962
Origine : France
Appartenance : Marine Nationale
Catégorie : Forces spéciales
Spécialités : reconnaissances tactiques préalables aux opérations militaires ; protection ou évacuation de ressortissants ; actions de destruction ou de sabotage. ; Merlu Opération destinée à faire respecter les lois françaises en matière de pêche face aux pêcheurs des pays voisins. Ces missions peuvent parfois être comparées à du véritable contre-terrorisme maritime tant les pêcheurs contrevenants peuvent être virulents, armés de gaffes équipées de crochets, barre de fer, fusils à pompe ; Tarpon parachutage en mer de une ou plusieurs escouades, à partir d'aéronefs type Super-Frelon ou Hercule C-130, qui embarquent à l'issue avec leur matériel sur un navire en soutien de la Marine.
Sports de combat : Non indiqué
Opérations effectuées :
Oryx en Somalie (1993) ;
Artimon et Iskoutir à Djibouti et en Mer Rouge;
Balbuzard et Sharp Guard en Adriatique;
Germon dans le golfe de Gascogne;
Azalée aux Comores (1995) ;
Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants occidentaux et effectuer des reconnaissance de plages avec le commando Hubert (1997).
Entraînement :
Exigences : Ces volontaires sont issus des autres commandos et sélectionnés selon des critères rigoureux. La moyenne d'âge des membres est de 28 ans, 34 ans pour leur chef, 30 ans pour l'adjoint et environ 25 ans pour les seconds-maîtres.
Qualifications Commando Hubert :
La sélection est calquée sur celle du GIGN. Beaucoup de candidats y participent (bien souvent des hommes issus d'autres commandos) mais peu réussissent, seulement quatre personnes sont admises chaque année.
Les tests s'étalent sur une semaine dont trois nuits sur le terrain, et mettent les prétendants à cette élite dans des situations extrême. On trouve notamment un test de tir à arme de poing, des marches commandos, des tests de stress face à un chien d'attaque et des exercices purement physiques.
Armement :
En ce qui concerne les armes légères, la mission dicte le choix et celui-ci est pratiquement illimité ; Pour les commandos-marine, la palette est large et balaie tous les types d'armes en services dans les unités spéciales du monde. Si certaines sont spécifiques des nageurs de combat, comme le pistolet sous-marin P-11, les autres sont généralement des armes assez répandues.
¤ Pistolets et Revolvers :
- Revolver Smith & Wesson 686 Stainless
- PA Sig P-226
- PA Glock 17
- Pamas G1 du GIAT (Beretta sous licence)
- PA HK USP
- Pistolet sous-marin Heckler und Koch P-11
¤ Pistolets Mitrailleurs :
- HK MP5 A3 9 mm
- HK MP5 A5 9 mm
- HK MP5 SD3/SD6 9 mm
- HK MP5 SD6 9 mm
¤ Fusils d'assaut :
- Fusil d'assaut HK G-3
- Fusil d'assaut Sig SG-551
- Fusil d'assaut Famas du GIAT
- Fusil d'assaut Colt M4
¤ Fusils d'appui :
- Fusil à pompe navalisé Remington 870
- Mitrailleuse légère FN Minimi
¤ Fusils de précision :
- Fusil de sniping FR-F2 du GIAT
- Fusil de sniping MacMillan M-87
- Fusil de sniping PGM Hecate II
- Fusil de sniping PGM Ultima Ratio "Commando II"
¤ Autres :
- Poste de tir anti-char Milan 122mm
- Mortiers 60 et 81mm
Bases : Lorient (56)
C - ARMEE DE L'AIR
CPA :
(Commando Parachutiste de l’Air)
Surnom : « cocoyes », « fuscos »
Devise :
Création : 12 mars 1956
Origine : France
Appartenance : Armée de l’Air
Catégorie : Forces spéciales
Spécialité :
- CPA 10 : assistance, soutien, neutralisation et renseignement au profit du commandement des opérations spéciales (COS) ; extraction de ressortissants ; opérations de maintien de la paix ; prise en compte, sécurisation et remise en œuvre d'une zone aéroportuaire ; reconnaissance de terrain de poser d'assaut (RTPA) ; illumination laser, guidage d'aéronefs et de bombes guidées laser ; la reconnaissance de terrain de poser d'assaut (RTPA)
- CPA 20 : participation aux mesures actives de sûreté aérienne (pôle d'excellence MASA), formation et emploi des tireurs de précision à bord d'hélicoptères de la mission MASA (Mesures Actives de Sûreté Aérienne) ; héritier de la CPH, il a la charge de représenter l'armée de l'air lors des cérémonies de prestige. Enfin, il doit fournir des renforts outre-mer.
- CPA 30 : participation à la recherche et au sauvetage de combat (pôle d'excellence RESCO), responsable de la formation et de l'emploi des groupes de Recherche et de Sauvetage au Combat (RESCO). La RESCO est une mission de temps de crise qui consiste à aller récupérer un équipage éjecté en zone ennemie.
Sports de combat : non indiqué
Opérations effectuées :
Différentes opérations, notamment pendant la guerre d’Algérie.
Entraînement :
Exigences :
Qualifications CPA :
Formation militaire initiale (les classes) :
Le stage de formation militaire dure 6 semaines et se déroule au Centre de formation militaire élémentaire (CFME) de Saintes en Charente-Maritime. Il comprend :
- une éducation militaire, une instruction civique
- une formation de base du combattant
Ce stage est sanctionné par un examen et l'attribution du certificat militaire élémentaire (CME).
Formation professionnelle :
Le stage de formation professionnelle de ce technicien se déroule en 2 phases :
- une phase d'instruction spécialisée d'une durée de 4 semaines à l'École de Formation des Commandos de l'Air (EFCA) à Dijon
- une phase sous la forme d'un "parrainage" dans l'unité d'affectation sur une base aérienne
Cette formation est sanctionnée par l'attribution d'un certificat d'aptitude à l'emploi de technicien (CAET).
Armement :
¤ Pistolets Mitrailleurs :
- Heckler & Koch Machine Pistol 5 appelé plus souvent HK-MP 5 A5
¤ Fusils d'assaut :
- Fusil d'assaut Famas
Bases :
- CPA 10 : BA 123 Orléans
- CPA 20 : BA 107Villacoublay
- CPA 30 : BA 106 Bordeaux
Forces spéciales françaises
-
Juste pour dire que tous les COMMANDOS MARINE ont évalué les fusils de sniping lourd Gepard d'origine hongroise en calibre 14,5 mm, pour la bonne et simple raison qu'il est parfois plus facile dans certains pays de se procurer des munitions de 14,5 mm que du 12,7 mm.
-
L'ETCLO je connaissais pas… ou plutôt, je connaissais sous le nom d'ELIS (Elément Léger d'Intervention Spéciale). Mais je vois que ça a changé de nom au moins 2 fois depuis… je me fais vieux
Sinon, à moins que ça ait changé (je vais me méfier maintenant), l'infanterie de marine appartient à l'armée de terre, pas à la marine -
Je crois bien et même je suis sur que tu as raison ogotaï, l'Infanterie de Marine, c'est l'Armée de Terre et pas la Marine!
-
Tiens, c'est bizarre, ça. Chez les Américains, l'infanterie de marine (USMC) fait partie de la marine et pas de l'armée de Terre…
-
Au temps pour moi, je n'ai absolument pas fait attention et je l'ai machinalement mis dans la Marine
Je suis d'autant plus impardonnable que le père d'un de mes copains était colon au RIMaP-Pogotaï a écrit
L'ETCLO je connaissais pas… ou plutôt, je connaissais sous le nom d'ELIS (Elément Léger d'Intervention Spéciale). Mais je vois que ça a changé de nom au moins 2 fois depuis… je me fais vieux
Sinon, à moins que ça ait changé (je vais me méfier maintenant), l'infanterie de marine appartient à l'armée de terre, pas à la marine
Tu as tout à fait raison ogotaï, cela s'appelait ELIS auparavant, mais il y a eu le projet Commando 2001 qui a réformé beaucoup de choses -
Allez hop, médaille d'avertissement pour information calomnieuse!!pilou a écrit
Au temps pour moi, je n'ai absolument pas fait attention et je l'ai machinalement mis dans la Marine
Bon d'accord, d'accord, je avant de me faire couper en morceau!! Mais quand même, la honte…!!! -
Ah ouais …
Bon ben ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, je saurai m'en rappeler…
-
J'ai rajouté le DAOS
A ce propos, il y a ICI un très bon article sur l'achat des 8 EC 725 HUS du DAOS, avec plein de jolies photos du premier Super Cougar. -
Tiens, intéressant ! Je ne connaissais pas le DAOS…
-
Je viens de rajouter le 1er RPIMa, sont costauds les loulous
-
Bon, il n'y a plus de place dans le post, je ne peux plus l'éditer sans enlever des données
Donc, je mets le COS ici :
COS :
(Commandement des Opérations Spéciales)
Surnom : ?
Devise : « Agir autrement »
Création : 24 juin 1992
Origine : France
Appartenance : Armée de Terre.
Catégorie : Forces Spéciales.
Spécialité :
Le commandement des opérations spéciales a pour objectif de fédérer les unités spéciales des trois armées et de promouvoir leur emploi. Il planifie, prépare et conduit les opérations spéciales. Les unités dédiées au COS constituent un réservoir de compétences et de moyens immédiatement disponibles.
Le COS dispose donc de 2 types d'unités :
Les unités dites du premier cercle :
- Du 13e RDP "13e Régiment de Dragons Parachutistes"
(Depuis juillet 2002)
- Du 1er RPIMa "1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine"
- Du DAOS "Détachement ALAT * des Opération Spéciales"
- Des Commandos Marine Hubert, Jaubert, Penfentenyo Trepel, et De Montfort.
- Du ECMC "Escouade de Combat en Milieu Clos"
- Du CPA 10 "Commandos parachutiste de l'Air"
- De la DOS "Division des Opération Spéciales" avion Hercule C130 de l'armée de l'air
- De l' EHS "Escadrille des Hélicoptères Spéciaux"
Les unités dites du deuxième cercle :
Si le COS peut puiser dans tout le vivier de l'armée française, il sollicite régulièrement par exemple :
- Du 1er RHP "1er Régiment de Hussards Parachutistes"
- Du 17e RGP "17e Régiment du Géni Parachutiste"
- Du 9e RCP "9e Régiment de Chasseurs parachutistes"
- Des EMHM " Élément Mobile de Haute Montagne
- Du GIGN "Groupe Intervention de la Gendarmerie Nationale"
- Le GCP "Groupement des Commandos Parachutistes"
A noter que le COS a obtenu depuis l’exercice Strong Resolve 2002 (exercice interalliés au cours duquel la France a exercé les fonctions de nation cadre pour la composante « opérations spéciales ») la certification de l’OTAN pour armer un poste de commandement de composante d’opérations spéciales (CJSOTF : Combined Joint Special Operations Task Force) au sein d’une force interalliée. Cette certification a valu au dispositif français de forces spéciales une reconnaissance certaine au sein de l’OTAN (pour mémoire, seuls les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont également certifiés), ainsi un officier français, issu des forces spéciales, est désormais affecté au SHAPE (Supreme Headquarters for Allied Powers in Europe) à Mons.
Le COS est constitué de 2000 hommes (environ 150 réservistes) et une augmentation des effectifs est envisagée.
Sports de combat : Divers et variés, dépend des unités…
Opérations effectuées :
Voir les unités dépendant du COS.
Entraînement :
Exigences : Voir les différentes unités du COS mais de manière générale, les moyennes d’âge sont :
- 27-28 ans chez les commandos
- 30-35 ans pour les pilotes
De plus, ils passent 70 % en opération ou en exercice hors de chez eux.
Qualifications COS : voir les différentes unités du COS.
Armement :
- 25 hélicoptères (10 Gazelle, 4 Puma, 8 Cougar, et 8 Super Cougar qui arrivent)
- 4 avions de transport tactique (C-160 Transall et C-130 Hercules, seront remplacés dans le futur par des A-400M).
- 10 embarcations rapides d'assaut
- moyens de mobilité terrestre
- transmissions "high-tech"
Bases : voir les unites du COS. -
Ah ça, c'est bien dommage de devoir scinder la rubrique…
T'es sûr que tu ne peux pas enlever des espaces non utilisés dans la rubrique initiale, Pilou ? -
J'ai fait mon possible, mais ça coupe le sujet GIGN quasiment dans le premier tiers.
On va voir pour résoudre ça -
Alors, merci pour vos précisions.
J'ai trouvé ces informations sur différents sites, mais je veux bien vous croire.
Concernant la date de création de l'infanterie de Marine, faut voir avec Guns , mais j'imagine que la date de création 1822 vient du fait de l'appellation "Infanterie de Marine" ou quelque chose dans ce genre.
Sinon, et bien je vais modifier les données. Si vous avez d'autres rectifications ou précisions à apporter, ne vous gênez surtout pas
EDIT
J'allais oublier, pourriez-vous m'indiquer :
- la signification de SMA et CFMP
- la date de création de l'Infanterie de Marine
Merci
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