Guns a écrit
Car le PATMAR a toujours besoin de plusieurs passages DAM à basse altitude pour quadriller le "bruiteur".
Dans les années 80, certainement. Mais les DAM ne sont quasiment plus utilisées désormais. Les coques sont amagnétisée, et d'autres solutions équivalentes réduisent encore ce qui était une faiblesse des soums.
Guns a écrit
Et puis, s'il est d'usage de larguer la torpille à basse altitude, c'est bien dans le but d'empêcher le sous-marin de s'échapper par des manoeuvres évasives.
effectivement, en larguant la torpille le plus proche possible du but, celui-ci n'a plus de marge pour esquiver et décrocher le poisson… C'est aussi tout l'intérêt du "missile" porte-torpille développé par les EU, qui conserve les avantages de la précision tout en permettant au porteur d'évoluer en toute sécurité. Très franchement, faire feu pour un SNA ou un SNLE traqué par un PATMAR, c'est reculer l'échéance d'un torpillage quasi-certain.
Après avoir fait feu (et donc avoir été repéré), il fait quoi ? Soit il s'enfuit à toute vapeur et devient un bruiteur repérable à 50 kilomètre à la ronde. Soit il fait silence, et reste quasi sur place, la frégate et/ou l'hélico accompagnant (immanquablement) le PATMAR n'a plus qu'à envoyer une ou deux torpilles sur le site d'où est partit le SAM.