Gyroplane G.20

Rappels

  • Catégorie : Hélicoptère
  • Constructeur : Gyroplane drapeau du pays
  • Premier vol : 1947
  • Production : 1 appareil construit (cellule neuve)

Historique

En 1938, René Dorand, ancien ingénieur chez Breguet, forma la Société Française du Gyroplane ou Gyroplane en abrégé. La Marine Nationale lui demanda alors d'étudier un hélicoptère dédié à la lutte contre les sous-marins et destiné à équiper le sous-marin Surcouf. Il devait de plus atteindre la vitesse de 250 km/h et avoir une distance franchissable de 800 km, performances hors d'atteinte pour un hélicoptère à l'époque.

Le nouvel hélicoptère prit la désignation de Gyroplane G.20, mais il est également connu sous le nom de Dorand G.20 ou même G.II. Celui-ci avait un fuselage en forme de cigare, de construction métallique. Le nez était couvert de panneaux de plexiglas. Le train d'atterrissage était classique et entièrement rétractable. L'empennage était en V, avec des surfaces de contrôle recouvertes de toile.

Le G.20 disposait de 2 rotors tripales co-axiaux, avec 2 particularités : d'une part, le rotor en position basse était plus petit que celui en position haute (respectivement 13 et 15,4 mètres) afin d'éviter qu'ils n'entrent en collision, mais nécessitait des régimes moteurs différents. D'autre part, dans les premières études, un mitrailleur prenait place dans la tête de rotor… Cette configuration, qui théoriquement donnait un champ de 360° au mitrailleur, fut vite abandonnée car impraticable. La Marine nationale ayant exigé une hauteur limite à cause de la place dans le hangar du Surcouf, les 2 rotors n'étaient espacés que de 65 cm.

2 à 3 membres d'équipage étaient placés en tandem dans le fuselage, qui contenait également une soute à bombes ou charges de profondeur. L'appareil était propulsé par 2 Renault 6Q-04 de 240 cv. Une boîte de transmissions permettait de couper un moteur tombé en panne et de transférer la puissance du moteur restant sur les 2 rotors.

Le prototype fut construit sans armement et sans tourelle de rotor. En définitive, il fut dédié à l'observation, la liaison et le transport de courrier. Sa construction commença à Guéthary, dans le sud-ouest, à proximité de l'Espagne. Lors de la capitulation en 1940, il fut transféré à Chambéry, dans le sud-est près de l'Italie. Les Allemands découvrirent l'appareil, mais n'y attachèrent guère d'importance et en autorisèrent la construction, quoique ralentie.

Le G.20 fut terminé en 1947 et entama ses essais au sol. Mais la Marine Nationale avait perdu tout intérêt pour l'appareil : malgré son apparence futuriste, il était dépassé par les hélicoptères allemands et américains. Les performances estimées paraissaient trop optimistes et aucun financement ne vint.

Le G.20 ne vola jamais, et fut ferraillé. La SFG se consacra à un autre projet en coopération avec Bréguet : le G.11E. Il semble qu'aucun pilote n'ait voulu tester le G.20, considéré comme potentiellement dangereux. Kamov reprendra le principe des rotors co-axiaux avec plus de bonheur grâce à la technologie de l'articulation des pales.

Versions

  • Gyroplane G.20 : Prototype, un exemplaire que ne vola jamais.
  • Gyroplane G.II : Autre désignation parfois donnée au Gyroplane G.20.

Sur le forum…

  • pour être futuriste, c'était réussi!

    Tu m'étonnes, quand j'ai vu la bête j'me suis dit :"qu'Est-ce que c'est que ce truc droit sorti de Black & Mortimer ?" :shock:

    Mine de rien on savait faire de jolis trucs.

    Pour lutter contre les sous-marins, à l'époque on parlait régulièrement de mitrailleuses ou de canons. On sait à partir de quel calibre ça pouvait être utile?

    Aucune idée. Pifométriquement parlant, je dirais qu'on peut oublier les mitrailleuses et sortir la batterie de 4 canons de 20 mm, façon B-25 ou B-26 à nez plein. Des charges de profondeur, y'a que ça de vrai. :mrgreen:
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  • 250km/h, des régimes différents pour les deux moteurs afin de régler le problème des diamètres différents des rotors et un mitrailleur installé dans une tourelle sur la tête du rotor… pour être futuriste, c'était réussi! :-o

    Pour lutter contre les sous-marins, à l'époque on parlait régulièrement de mitrailleuses ou de canons. On sait à partir de quel calibre ça pouvait être utile? (les soum avaient quand-même la peau assez dure pour résister aux pressions, c'était pas du carton-pâte) :roll:
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  • La fiche sur le site

    Rien côté icono, désolé.
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  • Prototype d'hélicoptère bimoteur français de la fin des années 1940.


    En 1938, René Dorand, ancien ingénieur chez Breguet, forma la Société Française du Gyroplane ou Gyroplane en abrégé. La Marine Nationale lui demanda alors d'étudier un hélicoptère dédié à la lutte contre les sous-marins et destiné à équiper le sous-marin Surcouf. Il devait de plus atteindre la vitesse de 250 km/h et avoir une distance franchissable de 800 km, performances hors d'atteinte pour un hélicoptère à l'époque.

    Le nouvel hélicoptère prit la désignation de Gyroplane G.20, mais il est également connu sous le nom de Dorand G.20 ou même G.II. Celui-ci avait un fuselage en forme de cigare, de construction métallique. Le nez était couvert de panneaux de plexiglas. Le train d'atterrissage était classique et entièrement rétractable. L'empennage était en V, avec des surfaces de contrôle recouvertes de toile.

    Le G.20 disposait de 2 rotors tripales co-axiaux, avec 2 particularités : d'une part, le rotor en position basse était plus petit que celui en position haute (respectivement 13 et 15,4 mètres) afin d'éviter qu'ils n'entrent en collision, mais nécessitait des régimes moteurs différents. D'autre part, dans les premières études, un mitrailleur prenait place dans la tête de rotor… Cette configuration fut vite abandonnée car impraticable. La Marine nationale ayant exigé une hauteur limite à cause de la place dans le hangar du Surcouf, les 2 rotors n'étaient espacés que de 65 cm.

    2 à 3 membres d'équipage étaient placés en tandem dans le fuselage, qui contenait également une soute à bombes ou charges de profondeur. L'appareil était propulsé par 2 Renault 6Q-04 de 240 cv. Une boîte de transmissions permettait de couper un moteur tombé en panne et de transférer la puissance du moteur restant sur les 2 rotors.

    Le prototype fut construit sans armement et sans tourelle de rotor. En définitive, il fut dédié à l'observation, la liaison et le transport de courrier. Sa construction commença à Guéthary, dans le sud-ouest, à proximité de l'Espagne. Lorsque les Allemands nous mirent la peignée en 1940, il fut transféré à Chambéry, dans le sud-est près de l'Italie. Les Allemands découvrirent l'appareil, mais n'y attachèrent guère d'importance et en autorisèrent la construction, quoique ralentie.

    Le G.20 fut terminé en 1947 et entama ses essais au sol. Mais la Marine Nationale avait perdu tout intérêt pour l'appareil : malgré son apparence futuriste, il était dépassé par les hélicoptères allemands et américains. Les performances estimées paraissaient trop optimistes et aucun financement ne vint.

    Le G.20 ne vola jamais, et fut ferraillé. La SFG se consacra à un autre projet en coopération avec Breguet : le G.11E. Il semble qu'aucun pilote n'ait voulu tester le G.20, considéré comme potentiellement dangereux. Kamov reprendra le principe des rotors co-axiaux avec plus de bonheur avec la technologie de l'articulation des pales.



    http://modelarchives.free.fr/Bestiaire/G20_P/index.html


    https://books.google.fr/books?id=_VarB2s1zb8C&pg=PA44&dq=gyroplane+G20&sig=ACfU3U3vwYB3baXmCG_bho3ba6UCG5fI4g&hl=fr#v=onepage&q&f=false


    http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=310&sid=44b1a6e1deea794260e3b827e81d584e


    http://oldmachinepress.com/2015/03/28/dorand-gyroplane-g-20-g-ii/


    https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=ru&u=http://www.aviarmor.net/aww2/aircraft_exp/france/dorand_g2.htm&prev=search
    Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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